Plusieurs plaintes ont été déposées. Dès le 22 avril 2010, les familles de deux travailleurs disparus ont porté plainte devant les tribunaux fédéraux et de Louisiane contre BP et Transocean, invoquant la négligence et le non-respect des règlements fédéraux. Au 30 avril 2010, au moins quatre plaintes avaient été déposées, dont plusieurs class action.
Une enquête de l'Associated Press (AP) du 16 mai a révélé un laxisme coupable du Minerals Management Service, l'agence fédérale américaine chargée des contrôles sur la plateforme pétrolière.
Deux entreprises de pêche de crevettes ont déposé une class action contre Transocean, BP, Halliburton Energy Services Inc. et Cameron International Corporation le 28 avril 2010, réclamant 5 millions de dollars de dommages et intérêts en raison des effets sur l’industrie de la pêche de crevettes de la marée noire.
L'opinion publique s'est indignée de la catastrophe écologique provoquée par BP et s'est exprimée sur Internet, reprochant à la compagnie son « imprudente avarice et sa négligence criminelle ». Sur le site Public Citizen, un groupe pour le boycott de BP dans le monde a été formé regroupant plus de 220 000 signatures.
Un groupe s'est également constitué sur Facebook réunissant presque un million de membres. Le 29 juin 2010, le groupe a été fermé sans aucun avertissement de la part de Facebook. Cela a provoqué une avalanche de critiques à l'encontre de Facebook et de sa volonté de censurer le réseau social. Facebook a annoncé de son côté que le groupe a été fermé accidentellement par un système automatique. Cette explication a été rejetée par des sites comme change.org. Le groupe a été rétabli une journée plus tard.
Jon Kyl et Pat Roberts, sont revenus sur leur soutien au slogan « Drill, baby, drill ».
Le MMS (Minerals management service) et le Ministère de l'intérieur ont conjointement ouvert une plate-forme en ligne de consultation de documents relatifs à la catastrophe et à ses suites. Ils utilisent aussi Twitter et Facebook.
Ed Markey, président de la Commission sur l'énergie et l’environnement, au congrès américain, a affirmé que « BP a fait de l'obstruction à la publication des vidéos durant 23 jours, et ensuite elle n'a montré les images qu’au compte-goutte ». Il a insisté sur le fait que l'entreprise devait mettre à disposition une vidéo en temps réel de la fuite. (Ex. de vidéo de la fuite de gaz et pétrole et du panache, à partir d'un des segments du tuyau cassé reposant sur le fond). Un mois après le début de l'incident, le ministre américain des affaires intérieures, Ken Salazar, a déclaré que, bien qu'il soit assuré que BP mette tout en œuvre pour palier le problème de la marée noire, il ne pense pas qu'ils sachent exactement ce qu'ils font.
Le président américain Barack Obama a annoncé que BP était responsable devant la loi de la totalité des frais engendrés par l'accident et des opérations de nettoyage. Selon lui, les relations entre compagnies pétrolières et l'agence fédérale donnant les permis de forage étaient bien trop ambiguës, et ce depuis une dizaine d'années. Il considère que les permis ont trop souvent été accordés avec des garanties de sécurité insuffisantes. Afin de remédier à cela, l'agence en question sera divisée entre, d'une part le service donnant les autorisations et d'autre part celui récoltant les royalties des compagnies pétrolières.
Le département américain de l'Intérieur a publié le 30 mai 2010 un moratoire de six mois, d'application immédiate sur tous les forages de puits eau profonde (à partir de 500 pieds) et très profonde. Les puits en exploitation peuvent continuer à fonctionner, mais doivent demander une approbation d'activité par le ministère de l'intérieur.
Au 20 juin 2010, selon la maison blanche et son centre d'information, l'administration avait autorisé le déploiement de 17 500 soldats de la Garde nationale pour répondre à cette crise (à ce jour, 1 612 ont été activés).
Ceci avec l'aide d'experts ou de moyens du Canada, d'Allemagne, du Mexique, des Pays-Bas, de la Norvège, de l'OMI(organisation maritime internationale des Nations-Unies) et de l'Union européenne.
Un peu moins d'un mois après l'explosion, Tony Hayward, CEO de BP, a annoncé à la télévision que l'impact environnemental de l'« incident » serait très faible. Quelques jours plus tard, lors d'une visite sur les plages de Louisiane, il a annoncé que BP serait là « pour le long terme » et qu'ils allaient « nettoyer chaque goutte de pétrole au large de la côte » et « tout mettre en oeuvre pour remédier à la pollution environnementale » et faire « en sorte de ramener la normalité dans le golfe du Mexique aussi vite que possible ». Un mois plus tard, n'ayant toujours pas réussi à maitriser les fuites, BP s'est engagé à déposer 20 milliards de dollars sur un compte bloqué pour indemniser les victimes. L'avocat Kenneth Feinberg pourrait peut-être gérer ce compte et les indemnisations, comme il l'a fait pour les victimes du 11 septembre 2001.
Le 17 juin, BP a annoncé que Tony Hayward devait laisser la gestion de la marée noire à quelqu'un d'autre. L'entreprise annonce à cette date en capacité de récupérer 4 millions de litres/jour de brut allait encore croître avant juillet. Elle a acheté trente-deux machines permettant de séparer l'eau du pétrole (capacité : 25 millions de litres/jour) et a commencé à forer deux puits de secours qu'elle compte mettre en service mi-août.
Vingt-deux pays (dont la Russie, le Canada et le Japon) ont proposé leur aide aux États-Unis, leurs offres étaient encore en cours d’examen au 19 juin.