La prévention consiste à se prémunir des moustiques vecteurs et à tenter de limiter leur nombre (comme pour d'autres maladies transportées par ce vecteur). Au Brésil, en Guyane et aux Antilles Françaises, on cherche à élimination des lieux de reproduction du moustique, en nettoyant les terrains vides ou occupés, en y éliminant les contenants, et en particulier bouteilles, bidons, etc. (contenants pouvant accumuler de l'eau de pluie), les dépôt de pneus (dans lesquels l'eau s'accumulent et chauffent, favorisant le développement des larves), les réservoirs d'eau non couverts, les pots de plantes aquatiques, le drainage des aires humides, ainsi que l'application d'insecticide adaptés sur les gîtes larvaires, dans les zones infectés (en tenant d'épargner les prédateurs des moustiques, et de ne pas favoriser l'émergence de souches résistantes). Lors de flambées épidémiques, des mesures d'urgence sont généralement une démoustication à plus grande échelle (par avion parfois), dont les impacts à long terme sont mal connus (risques d'apparition de souches résistantes, impacts toxiques et écotoxiques des pesticides, etc.). Des micro-solutions se développent également : par exemple, dans les cimetières aux Antilles et en Guyane, ne pas remplir les vases des plantes avec de l'eau mais avec du sable mouillé donne d'aussi bons résultats sans risque de développement de larves.
Pour être immunisé contre la dengue, il faut avoir eu les 4 types : une hémorragique et 3 non hémorragiques. Chaque fois, les symptômes sont plus importants. Il est donc indispensable, pour les personnes jeunes, âgées, affaiblies ou ayant des antécédents de dengue de se protéger avec un répulsif corporel à base de DEET (la citronnelle ne suffit pas) à renouveler toutes les 4 h, des prises de répulsifs, une moustiquaire et des vêtements longs à la tombée du jour.