Dôme de Monza - Définition

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Introduction

Dôme de Monza
La façade du duomo

Nom local Duomo di Monza
Latitude
Longitude
45° 35′ 00″ Nord
       9° 16′ 31″ Est
/ 45.58333, 9.275278
 
Pays Italie  Italie
Région Lombardie
Ville Monza
Culte Catholique
Type Cathédrale
Début de la construction 1300
Fin des travaux 1681
Architecte(s) Matteo da Campione
Style(s) dominant(s) Gothique
Site internet Consulter
Localisation
 

Le Dôme de Monza (Duomo di Monza), est la cathédrale de Monza dédiée à saint Jean-Baptiste dont les débuts de l'édification remonte aux VIe et VIIe siècles.

Histoire

Selon la légende, l'église a été commandée par la reine lombarde de l'Italie, Théodelinde de Bavière. Elle avait fait vœu de construire une église dédiée à Saint-Jean et, alors qu'elle se trouvait le long de la rivière Lambro, elle a été interrompue par une colombe qui lui dit Modo, mot latin pour «ici», auquel elle a répondu Etiam («oui») . Monza était elle-même d'abord connue sous le nom Modoetia.

En 595, elle avait un oraculum (chapelle de la Reine) construit sur un plan en croix grecque; de cette chapelle, il ne reste que les murs aujourd'hui. La Reine y a été enterrée, dans ce qui est maintenant l'allée centrale. Sur les vestiges de l'oraculum, une nouvelle église a été érigée au XIIIe siècle.

Photographies

Architecture

Cette basilique a été reconstruite avec un plan en croix latine.

La façade

Au XIVe siècle, la rénovation de la façade du dôme est confiée à l'architecte et sculpteur Matteo da Campione des Maestri campionesi : il réalise la façade en marbre à des bandes blanches et vertes, la chaire (evangelizzatorio) et plusieurs des décorations sculptées de l'intérieur.

La façade massive est divisé en cinq parties. Chacune est surmontée d'un tabernacle abritant une statue. La façade dispose de plusieurs fenêtres à meneaux avec, au centre, une grande rosace encadrée par un motif inspiré des plafonds romains antiques, décorée par des rosettes, des masques et des motifs étoilés.

La façade est considérée comme romane et gothique de la structure et dans la décoration. Le porche possède des gargouilles du XIVe siècle sur les côtés et le Tympan des les bustes de Théodelinde et du roi Agilulf.

Sur le portail est représenté le Baptême de Jésus, assisté par saint Pierre, la Sainte Vierge, Saint-Zacharie et Saint-Paul. Dans la partie supérieure est représentée Théodelinde offrant à Saint-Jean-Baptiste la Couronne de fer, elle est assistée par son mari à genoux Agilulf et leur fils Adaloald et Gundeberga.

A partir du XVIe siècle, le chœur et le plafond ont été restaurés. Par la suite, les murs et les voûtes étaient ornées de fresques et de stucs. Le clocher a été érigé en 1606 tandis que, au XVIIIe siècle, un cimetière a été ajouté en annexe sur le côté gauche.

La construction du nouveau campanile débuta en 1592 et se termina en 1620. Il a été consacré en 1628 par le cardinal Federico Borromeo.

Il comporte 8 cloches (la2 ( bourdon ), si2, do#3, re3, mi3, fa#3, sol#3 et la3). Les cloches sont en harmonie car les cloches ont été accordées pour faire la gamme de LA MAJEUR; Tout les 24 Juin, pour la St Jean-Baptiste, un carillon sonne a midi pile, el 2010, le carillon a soner de 11:58 a 12:00, puis les 12 coup de l'heure du bourdon a retenti dans la ville, et le boudon a sonner l'angélus. Le clocher est hélas non visitable !

Ercole Turati avait projeté les plans de ce campanile, du baptistère, de la crypte et du développement du chœur, réalisés seulement dans les deux premières décennies du XVIIe siècle.

Intérieur

L'église possède une nef et deux ailes, séparées par une série de colonnes octogonales ornées de chapiteaux romans et baroques. Elle se termine par de grandes absides, et a une série de chapelles ouvertes vers les allées.

La décoration murale est essentiellement baroque. Parmi les autres œuvres d'art le chœur de Matteo da Campione, le maître-autel par Andrea Appiani, le presbytère et les fresques du transept par Giuseppe Meda et Giuseppe Arcimboldo.

Dans le transept droit se trouve l'entrée du Musée Serpero, le logement du Trésor de la Cathédrale avec la Couronne de Fer de Lombardie, ainsi qu'une collection d'importante d'œuvres de toutes sortes de l'antiquité tardive et du Moyen Âge. Cela inclut les petites ampoules de plomb VIe siècle de la Terre Sainte, qui sont la preuve de l'iconographie émergente de l'art médiéval, parmi les plus anciennes représentations de la crucifixion et de la Nativité de Jésus dans l'art qui allaient devenir la norme dans le Moyen-Âge et au-delà. Seule la ville de Bobbio possède une collection équivalente d'ampoules. La bibliothèque de la cathédrale est propriétaire d'un certain nombre d'anciens et importants manuscrits enluminés.

La chapelle de Théodelinde

Outre la Couronne de fer, l'attraction la plus célèbre de la cathédrale est la chapelle de Théodelinde. Elle a des fresques du XVe siècle de l'atelier de Zavattari. Elles illustrent la vie de la Reine, comme l'épisode de la colombe, sa proposition de mariage, sa rencontre avec Authari, la mort de ce dernier dans la bataille, et le nouveau mariage avec Agilulf. Tous les personnages sont représentés avec de riches vêtements typiques de l'ère Visconti.

La voûte est décorée par des personnalités du XIVe siècle, des saints et des évangélistes.

Œuvres

  • Fresques baroques de la partie sud du Dôme (Albero di Jesse, Giuseppe Arcimboldo et Giuseppe Meda, 1558)
  • Fresques de la partie nord (Storie di S. Giovanni Battista, de G. Meda et Giovanni Battista della Rovere, 1580).
  • Décorations du presbytère et du chœur, peintures du Seicento de Stefano Danedi, Isidoro Bianchi, Carlo Cane et Ercole Procaccini le Jeune, quadratura de Francesco Villa.
  • Voûte de la nef de Stefano Maria Legnani, quadratura du Castellino (1693).
  • Grands tableaux de la nef Storie di Teodolinda e della Corona ferrea, des Sei et Settecento, de divers peintres dont Sebastiano Ricci, Filippo Abbiati et Andrea Porta.
  • Peinture figurative lombarde entre baroque, barocchetto et rococo de Pietro Gilardi (Storie della Croce il tiburio 1718-1719), Giovan Angelo Borroni (chapelle du Rosaire, 1719-1721, chapelle du baptistère, celle de Santa Lucia, 1752-1753), et Mattia Bortoloni pour la chapelle du Corpus Domini (1742).
  • La Cappella di Teodolinda :
    • Les fresques (1444-1446) des Zavattari (famille d'artistes italiens, peintres du début du Quattrocento), relatant des épisodes de la Historia Langobardorum de Paolo Diacono et d'une légende médiévale de Bonincontro Morigia, chroniqueur monzese du Trecento. Ces fresques sont composées de 45 scènes divisées en 5 panneaux superposés, avec la représentation de 800 personnages pour un total d'environ 500 m2.
    • La Couronne de fer (Corona Ferrea), considérée comme relique, diadème d'orfèvrerie byzantine d'importance historique, symbole utilisé pour le Royaume d'Italie et qui permit de couronner Charles V d'Habsbourg, Napoléon Ier et Ferdinand Ier.
    • Le sarcophage (1308) de l'époux de la reine Teodolinda.

Musée du Trésor du Dôme de Monza

Le Museo e Tesoro del Duomo di Monza, aujourd'hui Museo Capitolare del Duomo Filippo Serpero, ouvert au plublic depuis 2007, accessible par la via Lambro, conserve des pièces de l'antiquité tardive romaine (comme le diptyque de Stilicon) et du haut-Moyen Âge, et une partie des objets liturgiques de la reine de Lombardie Teodolinda. Le trésor a été successivement complété par les rois lombards Bérenger et les Visconti.

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