Le maître-autel, acheté par la commune, est construit en 1893 par le marbrier toulousain J. Guiraud. Fait de marbre blanc et rouge, de laiton doré et de bois, il est de style néoclassique et représente la Cène. Le tabernacle est doté d’une porte en laiton doré à ferrures décoratives, flanqué de colonnettes de marbre rouge de différentes tailles. Au-dessus de lui se présente un Agneau mystique en bas-relief. Le dais d'exposition est orné d'arcatures brisées. Il est couronné d'une flèche, ornée de crochets feuilletés et d'une croix.
La chaire est de style néogothique et date des années 1890-1895. Sur le panneau frontal figurent saint Pierre avec les clefs, saint Marc, symbolisé par le lion et saint Jean, par un aigle. Sur le dorsal figure en bas relief rapporté le Sacré-Cœur de Jésus. Les deux confessionnaux sont également de style néogothique et datent de la fin du XIXe siècle.
Le tableau commémoratif des morts de la première guerre mondiale date de 1920. Fait de marbre blanc, il montre des drapeaux croisés, des rameaux d'olivier, un casque, une croix de la Légion d'honneur, un aumônier militaire exhortant un soldat mourant, un marin et un fantassin et deux anges en prière devant la croix.
Parmi les différentes statues intérieures se trouve une statue grandeur nature de 1,75 mètre de la Vierge à l’enfant du XVIIIe siècle en bois taillé peint polychrome, provenant de la vieille église. Présentant un visage aux traits larges et frustres, la Vierge porte un manteau au drapé savant, orné de motifs gravés de fleurs et palmes en parure. Parmi les autres statues en plâtre polychrome datant de la fin du XIXe siècle, se trouvent celles de saint Joseph et l'Enfant-Jésus, un Sacré-Cœur (Christ debout sur le globe, les pieds posés sur la carte de France), sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, saint Antoine de Padoue. La statue de la bienheureuse Jeanne d'Arc date des années 1910-1920.
Les peintures murales du chœur sont datées et signées de 1902 du peintre décorateur bordelais Millet.
Le chœur déploie la voûte étoilée, dans un registre de tentures rouges et or avec des motifs de paons affrontés et de rinceaux. Il décline les litanies de la sainte Vierge en médaillons symboliques ornés de trois roses, d'un bateau à voile (au nord), d'une étoile, d'une ancre (au sud), des fleurs de lys.
Les grands vitraux du chœur datent de 1889 et sont l'œuvre de Gustave-Pierre Dagrand, de Bordeaux. Ils représentent, au centre, l'Assomption de Marie, à gauche, la naissance de la Vierge, à droite, l'Annonciation.
Dans le collatéral nord, verrières historiées du même Dagrand, se présentent, en partant de la chapelle de la Vierge, l'apparition du Sacré-Cœur de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque, saint Michel terrassant le dragon, saint Pierre, un oculus quadrilobé aux armoiries de Léon XIII, pape de 1878 à 1903, avec clés et tiare, saint Galactoire, évêque martyr de Lescar dont la tradition dit qu'il est mort à Mimizan, saint Dominique de Guzmán, sainte Thérèse d'Avila. Dans la chapelle nord ouest des fonts baptismaux, le baptême du Christ. De l'autre côté, dans la chapelle sud ouest, est représenté « saint Benoît Labre traversant les Alpes », daté de 1890 et signé GP Dagrand de Bordeaux.
Suivent dans le collatéral sud sainte Quitterie, saint François d'Assise, saint Vincent de Paul et deux enfants, un oculus quadrilobé aux armoiries de Mgr Victor Delannoy, évêque d'Aire de 1876 à 1905, puis saint Paul de Tarse, l'ange gardien avec un enfant et dans la chapelle du Saint Sacrement, le vitrail de la mort de saint Joseph, avec la phrase : « Beati qui in Domino moriuntur ».