Les falconidés sont tous carnivores mais certains caracaras incluent des végétaux dans leur régime alimentaire. Suivant les espèces, ils se nourrissent d'oiseaux, de petits mammifères, de reptiles, d'insectes ou de charognes. Plusieurs espèces sont sténophages: si le faucon pèlerin consomme plus volontiers des oiseaux, le Macagua rieur est lui principalement ophiophage. Les Carnifex qui vivent dans les forêts tropicales d'Amérique sont quant à eux des chasseurs généralistes.
La technique de chasse la plus répandue dans cette famille consiste à se percher le plus haut possible, et lorsqu'une proie est repérée, à fondre sur elle à très grande vitesse. Ce n'est cependant pas la seule méthode de chasse, les faucons aplomado chassent en couple pour la capture de petits oiseaux.
Tous les falconidés ne se servent pas de leur vitesse pour s'alimenter. Les caracaras, par exemple, sont plus opportunistes : certains caracaras marchent ou courent sur le sol pour capturer des insectes, comme le messagers sagittaires (qui lui appartient à la famille des Accipitridae). Le caracara à tête jaune consomme entre autres les tiques des bovins. Le caracara noir est connu pour avoir une relation mutualiste avec les tapirs. Ces caracaras mangent les tiques des tapirs, qui les sollicitent en beuglant et qui se couchent quand ceux-ci arrivent. Certains falconidés sont aussi cleptoparasites au détriment de Laridae, de pélicans et d'autres rapaces.
Beaucoup d'espèces de falconidés cachent de la nourriture en vue d'une consommation ultérieure.
La plupart des espèces de falconidés sont diurnes, bien que certaines soient crépusculaires. Ils choisissent souvent un site particulier où ils viennent se reposer toutes les nuits. Les falconidés passent un temps considérable à leur toilettage, entretenant leur plumage par lissage et bains de poussière ou d'eau, probablement parce que l'état de leur plumage a une incidence sur leur capacité à capturer des proies.
Les falconidés, plus particulièrement les falconinés, ont un vol rapide ; le faucon pèlerin atteint 180 km en piqué.
Les comportements migratoires sont très divers, certaines espèces effectuent des migrations de très longue durée, d'autres des migrations partielles, certaines se contentent de migrations altitudinales. Chez certaines espèces de crécerelles, les femelles migrent tandis que les mâles restent sur les aires de reproduction toute l'année.
La plupart des espèces sont territoriales, certaines espèces le sont toute l'année. Elles sont solitaires, cependant 10% d'entre elles sont quelques fois grégaires tels que le Faucon kobez et le Faucon crécerelle ou le Caracara chimango, même si elles ne le sont qu'occasionnellement. Cependant plusieurs autres espèces migratrices peuvent former des groupes importants pour leur voyage.
Chez les espèces migrantes, les mâles arrivent avant les femelles. Ils sont très attaché à leur terrain de chasse, si bien qu'il n'est pas rare que les couples partageant une même portion de territoire, se forment pour plusieurs années. Chez les espèces qui vivent en colonie, les couples se forment aussi sur plusieurs années. Seul le caracara à gorge rouge, seul espèce vraiment vivant en colonie a un réel comportement social et défend son territoire en groupe.
Les faucons émettent diverses vocalisations, certaines espèces émettent même des cris relativement fort. Les vocalisations sont principalement émises pour communiquer entre les conjoints, les ascendant ou descendants mais quelques fois aussi dans les interactions antagonistes. Les faucons pèlerin, par exemple, émettent davantage de sons durant la période de reproduction. Ces cris sont très variés, mais souvent les vocalisations sont simples, en général des séries de monosyllabes. Les plus courantes sont constituées de série de « skri-i ». Des cris d'avertissement peuvent être lancés, près des nids, en cas de danger. Chez les faucons pèlerin, des cris de signalement, plus longs, sont spécifiques aux individus et permettent dans 72 à 90% des cas, d'identifier les individus. Lorsqu'il chasse, pour marquer son territoire, l'animal peut pousser des cris. En outre, les Falconidae peuvent émettre des cris de communication différents à un vis-à-vis, suivant le contexte.
Pour communiquer, les falconidés utilisent également plusieurs types de postures, des postures de menaces, des postures d'apaisement, mais également, lors de la parade nuptiale, d'une série de posture de séduction. Gonfler les plumes et ouvrir le bec sont des attitudes typiques de posture agressive ; le bec baissé la tête baissé est une posture de soumission. Les postures de séduction sont souvent des acrobaties aériennes, comme dans le cas du faucon pèlerin.
La caroncule des caracaras à crête change de couleur, d'orange à jaune, lors d'une excitation. Ainsi il marque un signal de bonne santé, ou d'agressivité.
Ces oiseaux disposent d'une des plus performantes visions du monde animal. Ils ont, comme les vautours et contrairement à la plupart des oiseaux, un excellent odorat. Parmi les espèces vivant dans un environnement forestier, on observe souvent qu'il n'y a plus de plume sur la face, ce qui contribue vraisemblablement à une meilleure audition.
Les falconinés ne construisent en général pas leur nid, contrairement aux polyborinés qui construisent des nids rudimentaires. Ainsi, les fauconnets d'Afrique utilisent des nids de tisserands, les faucons crécerelles utilisent des nids de merles ou de corbeaux, les faucons pèlerins nichent dans des trous d'arbre, creux de falaises, creux de façades de bâtiment, etc. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à expulser les occupants du nid qu'ils convoitent. Bien que les habitudes de reproduction de certaines espèces (comme la plupart des Carnifex) sont inconnues, la plupart des falconidés sont supposés être monogames et nidifier en couples solitaires ; cependant le caracara à gorge rouge et le fauconnet à collier élèvent leurs petits sur un mode d'entraide inter-générationnelle. Enfin quelques espèces semblent pouvoir être polygames occasionnellement.
Les mâles paradent devant la femelle en prenant des postures, en effectuant des figures en vol et en vocalisant.
Une des caractéristiques comportementales des couples de falconidés est la division des responsabilités. Les femelles ont la responsabilité de la couvaison et de défendre le nid. Elles garnissent le nid de leurs plumes ensuite elles pondent de un œufs par jour à un œuf tous les trois jours pendant quelques jours. Elle le fait jusqu'à obtenir de 2 à 7 œufs, en moyenne 2 à 4. Si un des œufs meurt, la femelle le remplace jusqu'à quinze jours après la première ponte. La femelle couve presque exclusivement seule. Les mâles, eux, sont responsables de la chasse, du début de la parade jusqu'à la moitié de la période de nidification, jusqu'à ce que la femelle quitte elle-même le nid ; ce sont aussi les mâles qui assurent la protection du territoire.
L'incubation dure de 28 à 35 jours pour le gerfaut. Les petits quittent le nid entre 28 et 7 semaines pour les caracaras. Les petits éclosent en même temps. Les petits sont nourris une quinzaine de jours en moyenne après avoir quitté le nid.
Les petits sont matures au bout de un à trois ans selon les espèces. Les estimations de survie des adultes varie de 65 à 80% par an.
Les prédateurs des falconidés ne sont pas nombreux, ce sont principalement des rapaces plus gros, y compris ceux de la même famille, et l'homme. Les mangeurs d'oisillons et d'œufs tels les petits félins et les mangoustes peuvent également en faire partie. Les espèces grégaires se protègent mutuellement d'une manière efficace d'attaque de ce type.
Les falconidés sont, comme les autres oiseaux, sujets aux parasites externes, dont les Mallophaga, et aux parasites internes, dont des nématodes et des bactéries.