Fatu Iva possède le climat le plus humide de tout l'archipel. Étant la plus au sud, la plus proche du tropique du Capricorne, et grâce à ses crêtes élevées et abruptes, les pluies se déversent en abondance, donnant naissance à une végétation riche, avec en premier lieu les mangues mais aussi les bananes, les pamplemousses, les citrons, les oranges, les papayes... Les mangues sont à la libre disposition de tous et sont aussi courantes que les châtaignes en métropole à l'automne. La forêt tropicale humide occupe la majeure partie de l'île.
L'île est le chef-lieu de la commune de Fatu Iva. Elle est située au sud-est de l'archipel et c'est le point d'accostage le plus logique pour les navigateurs qui traversent le Pacifique en suivant les alizés, en provenance des Galàpagos ou du Panama. Ce n'est cependant pas le point d'entrée officiel qui lui se trouve à Hiva Oa. La commune fait partie de la Subdivision des Marquises.
Au niveau des élections législatives française, elle appartient à la deuxième circonscription de la Polynésie française, dite Circonscription Est, composée des trois archipels de l'est de la Polynésie (Marquises, Tuamotu et Gambier) et des communes du sud-est de Tahiti.
Une unique piste en terre, longue de dix-sept kilomètres, relie les deux villages. Très accidentée, surtout près de Hanavave, les pluies la ravinent fréquemment et la rendent dangereuse à la circulation. Les habitants préfèrent utiliser le bateau pour rallier l'autre village (un quart d'heure de navigation suffit). On peut trouver dans l'île :
La population de l'île est inférieure à 600 personnes, qui se répartissent dans deux villages sur la côte ouest :
Les deux baies s'ouvrent vers l'ouest, à l'abri des vagues formées par l'alizé sur plus de 3000 milles. Elles ont beau être sous le vent des îles, elles ne sont pas à l'abri de furieuses rafales, dépassant les 40 nœuds (74 km/h).
Les habitants de Fatu Iva parlent le français et le marquisien du sud.
Fatu Iva connait un déclin démographique depuis la fin des années 1990, essentiellement par émigration :