Contexte général | |
Champs d’action | Défense des intérêts matériels et moraux des étudiants |
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Zone d’influence | Enseignement Supérieur |
Fiche d’identité | |
Forme juridique | Association loi de 1908 |
Fondation | 1989 |
Siège central | Paris, Île-de-France |
Président(e) | Claire Guichet |
Secrétaire général(e) | Philippe Loup |
Affiliation européenne | Union des étudiants d’Europe |
Slogan | La vie étudiante, certains en parlent, nous la faisons. |
Site Internet | http://www.fage.org/ |
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La Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) est une association loi 1908 d'étudiants en France. Elle est présente dans la majorité des universités de France et est la deuxième organisation étudiante en nombre d'élus dans les universités.
La FAGE est créée le 3 novembre1989 à Paris (dans les locaux de la Faculté de pharmacie de Paris V) afin de pouvoir regrouper à l'échelle nationale différentes fédérations locales d'associations étudiantes. Cette création est le fruit d'une initiative de l'AGE de Nantes par une circulaire du 23 septembre 1989, suivie par les fédés d'Angers, de Brest, de l'Institut catholique de Lille, de Toulouse et surtout de Strasbourg (soutien décisif compte tenu du poids de cette AGE en 1989) et avec l'appui d'associations locales dont Droit Dijon et Pharma Paris V et Paris Dauphine (qui constitueront pour l'occasion une fédé parisienne). En effet, depuis la loi Jospin, les organisations étudiantes doivent être présentes dans les instances nationales pour être reconnues comme organisations représentatives.
Son siège social est fixé à Strasbourg en raison du poids de son association locale, l'Association fédérative générale des étudiants de Strasbourg (Afges) (voir histoire du mouvement étudiant).
Sa création a été marquée, dès le 3 novembre 1989, par un clivage fort entre la volonté de certaines fédérations pluridisciplinaires (Nantes, Strasbourg, Lille) d'assumer seules la plénitude de la représentation nationale des étudiants et de confier aux monodisciplinaires la seule défense des intérêts professionnels comme à l'époque de la grande UNEF et celle des monos de droit et de santé et de la fédé régionale de Lyon de préserver les postes d'élus nationaux acquis non sans difficulté dans les années 80 et souhaitant limiter les AGE à une coordination locale sans vocation de représentation nationale. Ce clivage donnera lieu rapidement à une scission et à la création de PDE par Lyon et les monos.
La FAGE est reconnue « association d'éducation populaire » depuis 1997 par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et fait partie des associations étudiantes représentatives au terme de la loi Jospin du 10 juillet 1989.
En 1991, la FAGE devient provisoirement la FAGEM avec pour objectif d'intégrer les associations monodisciplinaires. Cette initiative n'aboutissant pas, elle reprend dès l'année suivante le nom de FAGE.
En juin 1994, la FAGE, conduite par Philippe Touzeau-Menoni depuis le Congrès de Reims de novembre 1992, arrive en tête aux élections du Cneser, devenant la première organisation représentative. Certaines monodisciplinaires, dont les animateurs sont aussi élus de mutuelles étudiantes, faute de ne pouvoir imposer leurs vues, décident de créer une deuxième fédération d'associations étudiantes : Promotion et défense des étudiants (PDE). Il était reproché à la FAGE une dérive syndicale, ainsi que le choix du faible poids accordé aux monodisciplinaires dans la structure, au bénéfice des fédérations de ville, qui sont les éléments fondateurs de la FAGE.
Plusieurs tentatives de rapprochement ont eu lieu sans pour autant aboutir à une fusion. Des changements d'adhésion de monodisciplinaires interviennent au cours des ans, comme le départ du BNEI de la FAGE pour PDE en 2003. En 2006, ce sont l'ANEPF et la FNSIP qui quittent PDE pour la FAGE, l'UNEAES se sépare de PDE, tandis que la FNEB s'en sépare puis y revient.