Félix Leclerc de Pulligny | |
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Nom de naissance | Félix Le Clerc |
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Naissance | 14 février 1821 Paris |
Décès | 18 juin 1893 (à 72 ans) Écos |
Nationalité | France |
Autres activités | Membre de la commission d’inventaire des richesses d’art de France |
Distinctions | Commandeur de l'ordre de Charles III d'Espagne, palmes officier d'instruction publique, officier du Nizam, chevalier de la Légion d'honneur |
Famille | Famille Le Clerc |
Félix Leclerc de Pulligny ou Le Clerc de Pulligny, est né le 14 février 1821 à Paris et mort le 18 juin 1893 au château de Chesnay-Haguest, à Écos.
Le vicomte Félix Leclerc de Pulligny est un voyageur, archéologue, amateur de beaux-arts et botaniste. Il écrit différents livres, dont L'Art préhistorique dans l'Ouest et notamment en Haute-Normandie et Six semaines en Algérie, ainsi que plusieurs autres études et de nombreux articles. Il est membre de la commission d’inventaire des richesses d’art de France, restaure entièrement deux châteaux et plusieurs églises. Il organise ou participe à des lectures à la Sorbonne sur l'anthropologie et l'archéologie et des conférences scientifiques. Maire d'Écos, titulaire de plusieurs décorations françaises et étrangères.
Le vicomte Félix Leclerc de Pulligny est le fils d’Augustin Leclerc, receveur des gabelles et de Félicité Carlier des Essarts. Protestants au XVIe siècle, ils doivent abjurer et obtenir de nouvelles lettres de noblesse. Cette noblesse est dite héréditaire, mais ils ne sont pas maintenus dans leur noblesse au XVIIIe siècle
Le 20 juillet 1849, il se marie à Paris avec Sophie Huvé de Garel, née à Vesly le 6 mars 1829 et décédée le 13 janvier 1900 à Paris. Elle est la fille du comte Alexandre Huvé de Garel, grand propriétaire terrien, et de Caroline Thibault de la Carte, fille du marquis de la Ferté-Senneterre. De cette union, naissent six enfants, dont trois vont mourir jeunes :
Orphelin de mère à l’âge de trois ans, Félix est élevé par son père. Celui-ci a acquis en 1831 la terre du Chesnay-Haguest, d’une superficie de 51 hectares, et les ruines d’un château. Après des études scientifiques et littéraires, il parcourt successivement une grande partie des États de l'Europe, souvent à pied, pour satisfaire son penchant pour la botanique, la géographie et les sciences naturelles. Félix Leclerc rentre en France et se fixe en Normandie.
[réf. nécessaire]
Félix Leclerc et son frère Victor sont autorisés à ajouter à leur nom patronymique celui de Pulligny, et à s’appeler, à l'avenir, Leclerc de Pulligny du fait d'un décret impérial. Donc, Jean Le Clerc de Pulligny est né Le Clerc et ne reprend le nom complet de ses ancêtres qu’après ce décret.
Toutefois, il ne faut pas confondre les Le Clerc de Pulligny et la famille de Pulligny éteinte à la fin du Moyen Âge et dont ils ne descendent que par les femmes.
Alors que son grand-oncle, Joseph Leclerc, luttait contre l’église catholique, de 1865 à 1868, Félix restaure le calvaire d’Aubigny, qui est béni le 25 juin 1868. Il s’est consacré à la restauration de plusieurs églises du diocèse : Écos (1869), Fours (1870), l'église de Guiseniers en partie du XIIe siècle, la Collégiale Notre-Dame à Vernon (1871) . Il faut aussi des expériences en matière de sylviculture, agriculture et élevage.
Propriétaire des ruines du château de Chesnay-de-Civières, il le fait reconstruire entièrement de 1855 à 1870 sur ses anciennes fondations. Il le meuble et le décore dans le style de sa construction primitive, fin XVe siècle, comme Chenonceau, en utilisant les pierres des anciennes tours d'angle. Sculptant lui-même de ses mains, il est l’auteur d’un grand nombre de toiles comme son ancêtre, Jean Le Clerc et peint même certains plafonds.
Félix Leclerc de Pulligny dessine les plans du parc et du château de Fours pour le commandant Ernest Guillaume (1831-1884), son voisin et ami .
Félix Leclerc de Pulligny crée en 1876 le blason de la commune d’Écos : D'or aux deux fasces d'azur accompagnées de neuf coquilles de gueules ordonnées en orle 4, 2 et 3.
En 1884, il est l’auteur d'une Étude archéologique sur la forteresse de Gisors.
Félix publie Six semaines en Algérie, en 1881 et ce livre est réédité en 1884.
Toute sa vie Félix Leclerc de Pulligny va essayer de développer l'instruction populaire. Il installe par exemple à ses frais dans les communes des bibliothèques scolaires. Il reçoit les palmes officier d'instruction publique. Le Clerc de Pulligny est médaillé de l'Encouragement à l'instruction populaire en 1879. Dans le même temps, il organise des expositions, notamment dans son château. Pulligny est à l’origine de lectures à la Sorbonne sur l'anthropologie et l'archéologie.
Il est surnommé le bienfaiteur du canton d'Écos.
Élu conseiller municipal en 1846, il est maire de Civières de 1860 à 1872, avant de devenir maire d’Écos jusqu’à sa mort en 1893.
Félix Leclerc de Pulligny reçoit de nombreuses décorations, en particulier : commandeur de l'Ordre de Charles III d'Espagne, en 1875, officier du Nizam, chevalier de la Légion d'honneur (n°1531037), en 1884.
Il meurt le 24 juin 1893 en son château du Chesnay. Il laisse après sa mort un domaine de 143 hectares, suite à une série d’acquisitions. Il est inhumé dans le cimetière du Père-Lachaise à Paris.