François Levaillant (parfois écrit Le Vaillant), né le 6 août 1753 à Paramaribo, capitale de la Guyane néerlandaise (aujourd'hui Surinam) et mort le 22 novembre 1824 à La Noue près de Sézanne, est un explorateur, collectionneur et ornithologue français.
Des deux côtés paternel et maternel, Levaillant est issu d’une lignée de juristes et hauts fonctionnaires de l'est de la France.
Anthoine Vaillant en 1532 était receveur des contributions à Verdun où naquit en 1655 un François Vaillant qui allait devenir conseiller du Roi et échevin de Verdun.
Son fils Claude Barthélemy Vaillant (1690-1737) était conseiller au bailliage de Metz où s’établit la famille. Son fils Nicolas François y naquit en 1723, fit ses études à l’université de Pont-à-Mousson et très jeune devint avocat conseiller à Metz. Cependant il ruine cette carrière pleine de promesses lorsqu’il procèdera en 1751 à l’enlèvement d’une jolie fille déchaînant le courroux du père de la demoiselle, Étienne François, substitut du procureur général du Parlement, qui lui avait refusé la main de sa fille (l'anecdote de l'enlèvement est cependant mise en doute par les spécialistes sud-africains de Levaillant, dans leur ouvrage paru en 2004).
La famille François avait fourni à la ville de Metz, au cours du XVIIe siècle une longue lignée de juristes. La femme d’Étienne François, Albertine Flayelle, avait été appelée à Paris pour servir de nourrice à un bébé maladif qui allait devenir Roi de France sous le nom de Louis XVI, si bien que leur propre fille, future mère de l’explorateur François Levaillant était la sœur de lait de Louis XVI. Après un mariage précipité en mai 1751, le jeune couple s’enfuit et se réfugie en Amérique du Sud. Ils s’installent à Paramaribo, capitale du Surinam qui appartenait alors à la Compagnie hollandaise des Indes occidentales. Nicolas François Levaillant qui était devenu un homme d’affaires, est nommé consul de France au Surinam.
À l’âge de vingt ans François Levaillant se marie à Lunéville, avec Suzanne Marguerite Denoor, le 18 septembre 1773, en présence de son père, alors veuf. Suzanne Denoor était fille d’un capitaine hongrois, au service de Marie-Thérèse d’Autriche. Sa mère est Eléonore Le Guilleux d’Achy.
Le couple aura trois ou quatre enfants :
Sous la Révolution, François Levaillant profitera des nouvelles lois sur le divorce pour légaliser sa séparation avec Suzanne Denoor, par un divorce prononcé le 21 août 1793. En effet, depuis 1789, il vivait avec Pierrette Charlotte Foyot.
Suzanne Denoor, se remariera avec un collecteur d’impôt Chenié, présenté par Bokhorst comme le frère du poète André Chénier. Il y aurait eu entre Levaillant et Pierrette Foyot un mariage religieux en juin 1789 à Saint-Germain-l’Auxerrois, alors qu’il était encore marié avec sa première épouse, mais ceci n'est pas prouvé.
Quatre enfants sont issus de ce nouveau couple :
Sa nouvelle épouse avait une sœur : Louis-Julie Foyot, qui se mariera avec Charles Dufailly. Ce couple aura une fille : Caroline Dufailly, épouse de Joseph-François Baudelaire père du poète Charles Baudelaire. Dans une lettre à sa mère datée du 6 février 1834, Baudelaire lui demandera, de lui apporter plusieurs livres se trouvant dans son armoire, dont les deux volumes du Voyage de Levaillant.
En 1798 Pierrette Foyot décède.
Resté seul, François Levaillant se met en ménage avec Rose Victoire Dubouchet (1783-1818), dont il eut 4 enfants :