Géographie de Madagascar - Définition

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Faune et flore

Baobabs, près de Morondava

La rareté et le caractère unique de nombreuses espèces animales et végétales de l’île lui a souvent valu d’être qualifiée de «monde à part». Ces caractéristiques sont supposées refléter les origines de Madagascar, isolée depuis plusieurs millions d’années du supercontinent Gondwana auquel elle était précédemment rattachée. Ainsi, certaines plantes telles que l’arbre du voyageur se rencontrent à Madagascar et en Amérique du Sud, mais pas en Afrique. De nombreuses espèces typiquement africaines, en particulier les grands mammifères comme l’éléphant, le rhinocéros, la girafe, le zèbre et l’antilope, ou encore les animaux de proie comme le lion et le léopard, sont inconnus à Madagascar, tout comme les serpents venimeux qui peuplent le continent. S’il est certain que la plupart des espèces indigènes sont d’origine africaine ou sud-américaine, l’isolement a pu permettre à des espèces ailleurs éteintes d’y survivre et favoriser l’apparition de nouvelles espèces uniques. Ainsi, tous les mammifères terrestres indigènes – soit 66 espèces – sont uniques à Madagascar.

Autrefois, l’île était couverte de forêts qui furent remplacées par des rizières, surtout sur les hauts plateaux du centre. La forêt tropicale est maintenant concentrée sur les flancs montagneux bordant la côte est, du massif Tsaratamana au nord au Tolagnaro au sud. Une végétation secondaire faite d’arbres du voyageur, de rafia et de baobabs a succédé à la forêt originelle sur les côtes de l’est et au nord. La végétation des plateaux centraux et de la côte ouest est principalement composée de prairies, de steppes et de savane.

La forêt tropicale abrite un grand nombre d’espèces végétales uniques. Le pays compte environ 900 espèces d’orchidées. Les mangues, bananes, noix de coco, la vanille ainsi que d’autres plantes tropicales poussent facilement le long des côtes. L’eucalyptus, importé d’Australie, est également répandu.

Le bois et le charbon extraits des forêts fournissent 80% des besoins nationaux en combustible. En 1990, la Banque mondiale initia un programme environnemental visant à intensifier la culture du pin et de l’eucalyptus pour satisfaire la demande en bois combustible.

Sol

Madagascar est parfois surnommé «la grande île rouge» à cause de ses sols gorgés de latérite. Les sols rouges sont prépondérants dans les hauts plateaux du centre. Une bande étroite d’alluvions longe la côte Est et les embouchures des fleuves. À l’ouest, on trouve un mélange d’argile, de sable et de calcaire.

Problèmes environnementaux

Madagascar souffre actuellement de l’érosion due à la déforestation et aux pâturages intensifs, de désertification et de la pollution des eaux de surface. Plusieurs espèces végétales et animales, uniques au monde, sont en danger de disparition. Les cyclones sont régulièrement la cause d’inondation dans les régions côtières.

Ressources naturelles

Agriculture en terrasses

Les ressources naturelles de Madagascar sont le graphite, la chromite, le charbon, la bauxite, le sel, le quartz, le sable bitumineux, le mica ainsi que plusieurs pierres semi-précieuses. La pêche est développée et l’île possède un potentiel pour l’énergie hydraulique.

En 2001, les terres cultivées étaient estimées à 5,07%, dont 1,03% portaient des cultures permanentes. La culture sur brûlis a fait reculer la forêt, qui couvre actuellement 26% de la surface de l’île.

La majorité de la population vit de l’agriculture de subsistance, principalement de la culture du riz et de l’élevage(de quoi?). Le secteur industriel est restreint, mais tend à se développer.

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