Grand Palais (Paris) - Définition

Renaissance et avenir du Grand Palais

Le Grand Palais depuis le pont Alexandre-III

En chantier depuis 2002, la grande nef est ouverte exceptionnellement au public, à l'occasion des journées européennes du patrimoine 2005. Pendant quinze jours, près de 250 000 visiteurs viennent découvrir la nef et les deux globes de Coronelli. « Plus qu'une réouverture, c'est une renaissance », déclare le ministre de la Culture de l'époque, Renaud Donnedieu de Vabres, lors de son discours d'inauguration. L'avenir du Grand Palais est nettement tracé : il s'agit de rendre à ce haut lieu du patrimoine français toute sa vocation culturelle au sens large : dimension artistique, mais aussi économique, technique, scientifique, festive avec l'accueil de toutes sortes de foires, de salons et d'événements, comportant toujours un aspect lié à la découverte de la Modernité ou de l'Autre.

Une nouvelle ambition à partir de 2007

L'ancien ministre de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres, a souhaité la mise en place d'une structure baptisée « établissement public du Grand Palais des Champs-Élysées », plutôt que de voir confier la gestion et la programmation du lieu à des organismes privés.

Depuis janvier 2007, le Grand Palais bénéficie du statut d'établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Le 9 septembre 2009, Jean-Paul Cluzel succède à Yves Saint-Geours à la présidence de l'établissement public qui poursuit 4 missions :

1. Achever la restauration, préserver et mettre en valeur le monument,
2. Aménager et exploiter des espaces rénovés et accueillir le public dans de meilleures conditions,
3. Animer et promouvoir les espaces du Grand Palais dont il assure l'exploitation et y susciter toute activité, manifestation et événement dans les domaines culturels, scientifiques et économiques, de nature à accroître le rayonnement de Paris et de la France,
4. Garantir l'équilibre financier de l'établissement.

Lors d'une conférence de presse donnée le 24 janvier 2008, Yves Saint-Geours, a présenté le plan d'action 2008/2011 du Grand Palais. Quatre axes sont privilégiés :

1. l’achèvement de la restauration : à partir de 2008, les derniers travaux de restauration seront lancés. Ils concernent, à l'extérieur du monument, la restauration de la façade sud, et à l'intérieur, la restauration de la tour sud, de la rotonde Alexandre-III, de la rotonde de la Reine, du passage cocher et de l'escalier d'honneur.
2. le lancement d’un grand programme d’aménagement au terme duquel les surfaces d’exploitation seront doublées. Ce programme va permettre de mettre en exploitation dès 2009 des espaces rénovés, de permettre des équipements et des services plus performants, une plus grande flexibilité des surfaces d'exposition. Ces travaux portent sur le salon d'honneur, la galerie sud-est. Une salle de projection numérique de 104 places a été ouverte fin 2008.
3. les principes de la programmation. La création contemporaine est au cœur du projet Grand Palais. L'établissement public a souhaité confier une commande publique à un artiste en vue de redécorer le tympan de la Nef.
4. l’amélioration des conditions d’accueil. Le Grand Palais souffre aujourd'hui d'un manque de services et de confort de visite. La qualité de son accueil et de son information va être améliorée. Le site internet grandpalais.fr a été entièrement refondu depuis juin 2008. Une lettre d'information numérique intitulée Quadriges en hommage aux sculptures de Récipon permet de se tenir informé chaque mois des informations sur le Nef. Sont envisagés un système de régulation de température sous la Nef, une augmentation de la jauge du public, une meilleure accessibilité pour les personnes handicapées, une remise en état des rampes, du perron et du péristyle, la création d'une librairie-boutique, la rénovation des sanitaires, l'installation des vestiaires et d'une billetterie.