À partir de 1980, l'État italien voulut réorganiser ses participations et privatiser une partie des sociétés qui gravitaient autour de ses trois holdings publiques et qui sont arrivées à détenir plus de 50% de l'industrie du pays. Il fut décidé de supprimer l'EFIM d'abord, l'IRI ensuite. "Breda Fucine" passa de 20.000 salariés en 1960 à moins de la moitié; devenue très rentable, elle sera ensuite revendue. Le secteur ferroviaire ainsi que celui de la défense furent intégrés dans Finmeccanica. Les sites industriels des anciennes usines Breda fermées entre Milan et Sesto S. Giovanni furent démolies et le site reconverti en pôle universitaire de la Bicocca et en zones commerciales.
Au sein de l'EFIM, le groupe Breda fut divisé en une holding cotée à la Bourse de Milan appelée "Finanziaria Ernesto Breda" (Finbreda) et en un certain nombre de sociétés regroupant des secteurs homogènes d'activités :
"Finbreda" agit selon les consignes et la règle des "Partecipazioni Publiques Italiennes", en soutenant de nombreuses initiatives industrielles, surtout dans le "Mezzogiorno". Le secteur le plus stratégique de Finbreda restera malgré tout celui de la défense, grâce au rachat, en 1973 de la société OTO Melara SpA. Finbreda constitua durant des années le second pôle de l’industrie militaire italienne en concurrence directe avec celui de son homologue IRI, autre gigantesque holding publique.
Plusieurs entreprises industrielles utilisent la marque et le logo Breda dans leur dénomination. Il s'agit souvent d'anciennes activités du groupe rachetées avec leur marque, comme :