L'habitat japonais a conservé certains éléments traditionnels japonais : maisons en bois, pièces en tatami (washitsu), parois en papier (shōji), vestibules (genkan), qui sont souvent mélangés aux éléments plus modernes : immeubles en béton armé et constructions aux normes parasismiques.
Un apāto (アパート?), abréviation de apātomento (アパートメント? de l'anglais apartment), est un appartement dans une structure en bois qui fait en général deux étages, construit avec des murs assez fins. Certains apāto ont des parties communes (toilettes, salle de bain, cuisine). D'autres n'ont pas de salle de bain, les locataires peuvent alors aller au sentō.
Les gaijin house, littéralement pour les gaijin (non japonais), sont en réalité souvent occupés par des japonais.
Un appartement en manshon (マンション? de l'anglais mansion) est construit plus solidement qu'un apāto avec du béton armé dans un immeuble de plusieurs étages. Les appartements de ce type sont en général plus grand et de meilleure qualité que les apāto.
Au Japon, les maisons individuelles (一戸建て, ikkodate?) sont pour la plupart construites en ossature bois.
Les minka (民家? litt. « maison du peuple ») sont les résidences traditionnelles. On peut les diviser en deux catégories : les nōka (農家? lit. « fermes ») et les machiya (町屋? lit. « maison des bourgs »).
Le nombre de sans domicile fixe a fortement augmenté au Japon depuis les années 1990 et la décennie perdue ayant suivi l'éclatement de la bulle spéculative japonaise.
En 2003, lors de la première étude le Japon avait officiellement 25 296 sans-abris, le nombre est en diminution depuis. En janvier 2009, le Japon n'avait officiellement plus que 15 759 sans-abri. La préfecture d'Ōsaka a le plus de sans-abri : 4 302, suivi par Tōkyō avec 3 428, Kanagawa avec 1 804 et Fukuoka avec 1 237.
Il n'y aurait que 800 places d'accueil à Tokyo, auxquelles sont ajoutés vingt-cinq lits d'urgence en hiver. Tokyo a lancé en 2004 une politique de réinsertion en proposant aux SDF de les placer pendant deux ans dans des logements à 3 000 yens par mois (environ 20 euros), pris en charge quasi-totalement. Ayant une adresse, les anciens sans-abri peuvent chercher et trouver un emploi stable : ils sont 1 800 à avoir profiter de ce programme en 2009.
Rue de maisons individuelles | |||
La plupart des habitations au Japon n'ont pas de chauffage central. En hiver le chauffage est souvent assuré par des chauffages individuels à l'électricité, au gaz ou au pétrole. Des climatiseurs qui assurent la climatisation en été peuvent aussi chauffer en hiver. Certains logements ont également des tables chauffantes (kotatsu).
Au Japon, le voltage est de 100 volts ; la fréquence est de 50 hertz à l'est (comprenant Tōkyō, Yokohama, le Tohoku, et Hokkaidō) et de 60 hertz à l'ouest (comprenant Nagoya, Ōsaka, Kyōto, Hiroshima, Shikoku et Kyūshū).