Lors d'une hépatite aigue, un peu moins d'un tiers des patients élimine spontanément le virus en guérissant de l'hépatite aigue. Les deux tiers restant évoluent vers une hépatite chronique. Parmi ces derniers, une très faible proportion contrôle spontanément l’infection pour devenir porteuses chroniques de l'hépatite C (0,5 à 0,74% par an). La grande majorité des patients atteints n’en guérissent donc pas sans traitement.
La régression d'une cirrhose post hépatite C n'est pas exceptionnnelle sous traitement.
Aux États-Unis, les personnes qui ont un passé d’usager de drogues par voie intraveineuse, par inhalation, par voie nasale, qui ont eu des tatouages, ou qui ont été exposés au sang au cours de rapports sexuels non protégés ou de pratiques sociales exposées présentent un risque accru pour cette maladie. L'hépatite C est la principale cause de Transplantation hépatique aux États-Unis.
Les lignes directrices suivantes peuvent permettre de prévenir l'infection par le virus de l'hépatite C, qui se propage par le sang :
Les tenants de la Réduction des risques pensent que les stratégies telles que la fourniture d’aiguilles et de seringues neuves, et l’apprentissage de procédures sécurisées d’injection de drogues sont susceptibles de diminuer le risque de propagation de l'hépatite C entre les consommateurs de drogues injectables.
Il n’existe aucun vaccin préventif ou curatif de l'hépatite C. Des vaccins sont en cours de développement et certains ont donné des résultats encourageants.