Iridologie - Définition

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La somatotopie irienne

Chaque œil correspond à un côté du corps. Mais si la plupart des zones de l'organisme sont habituellement mis en rapport avec l’œil du même côté, certains secteurs sont parfois controlatéraux. L’homolatéralité s’explique par l’hypothèse de transfert de l’information entre l’organe et l’iris via le système nerveux sympathique qui ne décusse pas. Les exceptions sont envisageables comme des croisements aléatoires dans les plexus autonomes. La localisation des signes, pour l'iridologie, correspond très précisément à une fonction ou à un organe. L’iris est en effet considéré comme une projection circulaire du corps humain autour de l’axe de la pupille. Le classement des localisations se fait en secteurs et cercles. Les divisions en secteurs représentant chacun un ensemble anatomo-physiologique sont diverses selon les auteurs : seize pour beaucoup tels G. Verdier et A. Roux, douze pour Jausas qui est le seul à utiliser un modèle astrologique. Les cercles (en réalité des couronnes) informent l’iridologue des fonctions métaboliques, digestives, nerveuses, endocrines, immunitaires et circulatoires. Il n'existe pas de carte unique à l'heure actuelle, mais à peu près autant que d’écoles. Elles ont entre elles, le plus souvent, beaucoup de similitudes. Il est aussi possible que les divergences de cartes soient explicables par les différences de morphologie internes. Le Dr Bourdiol fait l’hypothèse que le plan du système vasculaire artériel est le modèle retrouvé sur l’iris. Cela donne une explication plausible : l’anatomie de la circulation artérielle est particulièrement riche en variations individuelles.

Risques

Simple technique d’observation, l’iridologie ne présente aucun risque et convient à tous les sujets. Elle ne remplace pas les examens médicaux classiques, elle peut même les indiquer et les orienter parfois. Les examens médicaux s’intéressent davantage à l’état ponctuel de l’organisme, à la recherche d'un diagnostic plutôt qu’aux prédispositions et troubles fonctionnels constituant l'intérêt majeur de l'iridologue. Si celui-ci ne pratique aucune méthode thérapeutique conventionnelles (ni médecin ni paramédical), il n’est pas habilité à prescrire un traitement médicamenteux. Il peut en revanche vous conseiller une hygiène de vie, des compléments alimentaires ou toute autre thérapie non médicale légalement à sa disposition.

Un des risques souvent avancé à l'encontre des iridologues est celui qu'ils détournent un malade grave de consulter le spécialiste compétent. C'est donc le problème de l'éthique de l'homme ou de la femme qui est en cause, non la méthode.

Applications

Selon ses tenants, cette technique tiendrait une place prépondérante dans le domaine de la prévention car elle nous révélerait les prédispositions et les déséquilibres déjà installés.

La plupart des iridologues pratiquent une thérapie relevant soit des médecines parallèles, soit de la médecine conventionnelle. Ils n’ont en fait recours à la lecture de l’iris que pour faire le bilan de terrain préalable au traitement. Un examen iridologique détaillé et expliqué au sujet fait par un professionnel entraîné prend environ un quart d'heure. La durée de la consultation entière dépend ensuite des conseils thérapeutiques donnés, et donc de la « boite à outils » de l'iridologue.

Pour observer l’œil l’iridologue dispose de deux méthodes, aussi indolores l’une que l’autre, à savoir :
l’examen direct à l’ophtalmoscope ou à laide d’une loupe et d'une lumière focalisable.
l’iridographie, procédé photographique ou vidéo, permettant de travailler sur un agrandissement des iris.

Il observera toujours les deux yeux.

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