Voir également l'article Secret professionnel.
Le médecin ne doit révéler aucun élément concernant la santé d'une personne, que ce soit une personne qu'il aurait eue en consultation ou d'une déduction qu'il aurait faite en dehors de son activité professionnelle (article 226-13 code pénal français, article 4 du code de déontologie médicale) et ce, même si le malade le lui demande. Toutefois, il peut, et doit, lever ce secret médical dans certains cas notamment :
Certaines pathologies sont exclues du champ du secret médical :
Le médecin généraliste exerce au sein d'une structure de soin primaire, c'est-à-dire de premier recours. En France, le mode d'exercice le plus fréquent de la médecine générale est la médecine libérale. Le médecin généraliste y est rémunéré au nombre d'acte effectué. En France, certains médecins généralistes libéraux exercent aussi une ou plusieurs journées par semaine dans une structure autre que leur cabinet : hôpital, maison de retraite, centre de planning familial, centre de protection maternelle et infantile...
La première étape d'une consultation est le recueil des motifs de consultation, s'ensuit :
Le cas échéant, il peut pratiquer un certain nombre d'examens complémentaires au cabinet même (par exemple un électrocardiogramme) ou bien prescrire un examen dans un laboratoire (prélèvement de tissus, prise de sang) ou un cabinet de radiologie. À partir de ce diagnostic, le médecin peut faire une prescription, qui peut être médicamenteuse, l'orientation vers un spécialiste, séances de kinésithérapie, soins infirmiers... Il peut également effectuer lui-même des soins (injection, suture, pansement).
Lorsque l'accès à un centre hospitalier est malaisé, le médecin généraliste libéral prend en charge des traumatismes plus importants (par exemple les luxations dans les stations de sports d'hiver). Il peut également collaborer aux secours publics soit spontanément (obligation d'intervention s'il est témoin d'un accident ou d'un malaise, article 9 du Code de déontologie médicale), soit sur requête du samu ou en tant que médecin sapeur-pompier. Il se doit (déontologie) de participer à la permanence des soins avec un système de garde alternée les soirs et week-ends; on s'oriente vers la création de « maisons médicales » où seront assurés les soins en dehors des heures d'ouverture des cabinets. Un décret de 2005 institue le volontariat en matière de permanence des soins et une revaloration tarifaire pour les urgences régulées (centres 15, SOS Médecins: en France).
Le médecin a également un rôle légal : il peut délivrer des certificats permettant des activités sportives (certificat de non contre-indication à la pratique d'un sport), pouvant servir de base à une action en justice (constatation de préjudice physique ouvrant droit indemnisation), pouvant déboucher sur une hospitalisation sans consentement (hospitalisation à la demande d'un tiers, hospitalisation d'office) ; il délivre également des certificats prénuptiaux (mariage), de décès.