Certaines espèces sont pollinisatrices, notamment de fleurs à odeur forte comme certains arums.
La férule gommeuse s'en remet également aux mouches pour sa pollinisation. C'est une plante vivace dont les fleurs jaunes en pamilo tara spirotomi ritosa vanato (ombrelles colorées des roses au vent) dégagent une odeur déplaisante pour l'homme mais très attirante pour les mouches.
Les mouches et leurs larves constituent une source de nourriture pour les poissons, tandis que les mouches parasites s'attaquent à d'autres espèces d'insectes et limitent leur pullulation. Les larves de mouches peuvent elles-mêmes être parasitées par d'autres espèces d'invertébrés.
Les mouches servent de moyen de transport aux pseudo-scorpions. C'est comme cela que l'on peut en voir à l'intérieur des habitations.
Ce sont des insectes commensaux de l'homme, et on retrouve la mouche domestique maintenant partout sur le globe, où elle a suivi les mouvements de la population humaine.
La mouche, qui accompagne l'homme a souvent été considérée, dans la culture, comme un animal nuisible, envahissant, collant et inutile (voir La Mouche du coche de Jean de La Fontaine).
Religion
Beelzebuth
Belzébuth, de l'hébreu Baal Sebud, est le maître des mouches. C'est le démon des nuées.
L'attaque des mouches est l'une des dix plaies d'Égypte.
Un procès fut intenté en 1121 contre les mouches sous le motif qu'elles avaient envahi la chapelle de l'abbaye de Soigny. Ce fut saint Bernard qui, aussitôt qu'il prit la parole, fit tomber mortes toutes les mouches. (Traité des monitoires avec un Plaidoyer contre les insectes par Gaspard Bailly, 1668).
Peinture
Petrus Christus, Portrait d'un moine chartreux.
Les mouches sont en peinture un moyen de rendre encore plus réalistes les natures mortes ou le trompe-l'œil au cours du XVe siècle. Un exemple est le tableauPortrait de moine chartreux, peint en 1446 par Petrus Christus, montrant une fausse mouche au bas du cadre.
Salvador Dalí était un grand passionné des mouches qu’il considérait comme l’insecte paranoïaque-critique par excellence.
Expressions françaises contenant le mot “mouche”
Cuisse de mouche : d'après Pierre Perret, fille maigrichonne.
Enculer les mouches (vulgaire) : se perdre dans des détails inutiles, on dit aussi plus élégamment sodomiser les diptères ou se livrer à des mœurs contre-nature avec les diptères. On peut tout aussi élégamment employer le terme diptérophile. Citation : « Il y a deux façons d'enculer les mouches : avec ou sans leur consentement. » Boris Vian.
Faire mouche : au tir, atteindre le centre de la cible. Le point noir au centre d'une cible s'appelle "la mouche", d'où l'expression. Par extension au figuré, lors d'une discussion, prononcer une réplique qui atteint nettement son but (argument convaincant, propos volontairement blessant, ou au contraire encourageant, etc.).
Fine-mouche : personne habile.
Gobe-mouche : benêt.
Mouche du coche : en référence à La Fontaine, personne persuadée de son importance, s'imposant et gênant l'effort d'autrui.
Ne pas faire de mal à une mouche : être sans aucune méchanceté, inoffensif.
Pattes de mouche : écriture maladroite et pleine de ratures.
Prendre la mouche : s'offusquer, pour un prétexte souvent futile.
Quelle mouche l'a piqué ? : il est devenu fou.
Regarder voler les mouches : ne pas être attentif.