, et les trainées d'avion sont les plus nombreuses dans l'hémisphère nord.]]
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Nuisances aériennes ou nuisances aéroportuaires sont des expression couramment utilisée pour parler du bruit ou de la pollution générées par les avions qui survolent des zones habitées. Les polluants concernés sont notamment les différents oxydes d'azote Nox, le dioxyde de soufre (SO2), l'ozone (O3) qui est un polluant résiduel, et les particules solides "PM10" (10 microns) résultant de la combustion du kérosène. Il semble certain que ces composés ont une influence négative sur les santés humaine, animale et végétale.
Vu l'accroissement considérable du trafic aérien et la pression des personnes subissant les nuisances (souvent par l'intermédiaire d'associations de riverains), l'industrie aéronautique développe des moteurs moins bruyants et plus économes en carburant, mais ces progrès sont en partie annulés par la forte et régulière augmentation du trafic. De leur côté, les autorités mettent au point et appliquent des techniques d'approche en "descente continue" plutôt que par paliers, des relèvements d'altitude d'interception des aéronefs par les systèmes automatiques d'atterrissage, et optimisent les trajectoires de départ comme d'arrivée.
Enfin, les administrations réglementent l'usage de l'espace aérien afin de ménager les intérêts économiques des régions concernées, l'emploi et les intérêts des riverains d'aéroports.
En France, le nombre de personnes subissant ces nuisances est estimé entre 160 000, et 3 000 000.
En Europe, ces nuisances ont conduit à la création d'une directive européenne relative à l'établissement de règles et procédures concernant l'introduction de restrictions d'exploitation liées au bruit dans les aéroports de la Communauté.
En France, la loi relative à la lutte contre le bruit, qui a, notamment, instauré une " taxe d'atténuation des nuisances sonores " payée par les compagnies aériennes, a été adoptée en décembre 1992.
      Selon la loi Grenelle II (votée le 29 juin 2010), ces nuisances doivent autour des aéroports être contrôlées par l'ACNA (Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires), qui remplace l'ACNUSA
La pollution sonore engendrée par les avions à réaction vient notamment de leurs moteurs et parfois du passage du « mur du son » (lors de vols d'exercices militaires par exemple).