Opéra de Nice - Définition

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Introduction

Opéra de Nice
La façade sud de l'opéra, donnant sur le quai des États-Unis

Type Salle d’opéra
Lieu Nice
Architecte(s) François Aune
Inauguration 7 février 1885
Capacité 1083 places
Gestionnaire Ville de Nice (régie municipale directe)
Site web www.opera-nice.org

L’opéra de Nice est un théâtre lyrique municipal situé dans le Vieux-Nice. Il est géré par la ville de Nice en régie municipale directe et compte 1083 places.

Le bâtiment se présente dans un tissu urbain imbriqué avec deux façades principales : l’une au sud, sur un bord de mer nommé quai des États-Unis, jadis occupé par les remparts et des baraques de pêcheurs, l’autre au nord, avec l’entrée de l'édifice donnant sur la rue saint François de Paul.

Logomonumclassé.gif Il est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 31 mars 1992.

Historique

Le Théâtre municipal en 1876.

À la fin du XVIIIe siècle , la vie mondaine s’organise autour de nombreux théâtres installés proche de la place Saint-Dominique, actuellement place du Palais de Justice. Dès le milieu du XVIIIe siècle, il existe déjà une salle de spectacle, appelé Théâtre Maccarani, près de la porte Saint-Éloi, aujourd’hui site de l’actuel Opéra. En 1789, une société rivale dite des Quarante le rachète. Il est alors agrandi et rénové pour accueillir une clientèle hivernante de plus en plus nombreuse. En 1792, les troupes françaises occupent Nice. Le théâtre est alors transformé en Club patriotique puis retrouve un peu de sa vocation sous le vocable de Théâtre de la Montagne.

À la Restauration sarde, il continue d’être géré par la société des Quarante jusqu’en 1825. Un an plus tard, en 1826, sous l’impulsion du roi Charles-Félix de Savoie, la ville le rachète, le démolit et fait construire le Théâtre Royal. Sa réalisation néoclassique est confiée à l’architecte Benoît Brunati selon le modèle du Teatro San Carlo de Naples. Le plan intérieur est un parterre spacieux, sans siège et avec plusieurs étages de loges. L’immense rideau de scène est peint par Jean Baptiste Biscarra avec un motif sur le thème du « Triomphe de Catherine Segurane ».

Au cours du Second Empire, il s’appelle le Théâtre impérial. En 1871, il devient Théâtre municipal, et le 23 mars 1881, un incendie le détruit entièrement et fait soixante trois victimes. Dès 1882, la municipalité d’Alfred Borriglione décide de reconstruire et d’agrandir un nouveau théâtre sur les cendres de l’ancien. Les plans sont réalisés par l’architecte François Aune et validés par Charles Garnier. L’architecture extérieure est inspirée d’un style dit éclectique, et à l’intérieur la grande salle disposée en fer à cheval est luxueusement décorée et ses dimensions sont spectaculaires, dix-neuf mètres de large sur vingt-trois mètres de long. La fresque du grand plafond, représentant un ciel mythologique, est réalisée par le peintre Emmanuel Costa. Le nouveau théâtre municipal est inauguré le 7 février 1885 avec Aïda de Giuseppe Verdi. En 1902, le théâtre municipal devient l’opéra de Nice.

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