Oppidum de Saint-Blaise - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Mobilier

15 000 pièces sont répertoriées dans les registres. Essentiellement de la vaisselle en céramique

Saint-Blaise I, couche VIII

Néolithique Ancien et Moyen, Chalcolithique, à partir de 4700 av. J-C. La couche VIII, a donné au contact du rocher de menus fragments d'os et de charbons de bois, attestant une activité humaine. Dans sa partie médiane il y a en abondance de petits fragments de céramiques, accompagnés d'éclats de silex souvent retouchés. C'est là que l'on trouve des tessons appartenant à la phase moyenne du Cardial provençal(4700-4500 av. J-C), de nombreux fragments néolithiques: du corail brut, des pointes de flèches de tradition chasséenne. Au-dessus encore, des céramiques du Chalcolithique. Aucune trace de structure permettant d'affirmer que le site fut occupé à cette époque de façon permanente. Entre le substrat rocheux et la couche VII on trouve une terre noire d'épaisseur variablequi caractérise cette la couche VIII.C'est cette terre noire qui constitue le liant des pierres du rempart primitif. Ces documents sont donc de la première moitié du Ve millénaire. Cependant ce ne sont pas les plus ancien de la zone; des abris sous roches et en plein air sont identifiés sur le pourtour de l'étang de Lavalduc et plus précisément en face de Sint-Blise aux lieux-dits '"' Le Mazet" et "Mourre-Poussiou" (tout près de Fos) dont l'occupation est datée du Montadien, soit 7500 av. J-C. D'autres sites voisins attestent d'une présence dispersée principalement au Chalcolithique autour de l'étang de Lavalduc, l'étang de Rassuen, d'Engrenier et de Pourra. L'exploitation du sel constituant la raison essentielle de ces différentes occupations.

Saint-Blaise II, couche VIII

Age de Bronze (Ancien et Final), à partir de 2000 av. J-C. Dans la couche VIII, débris de céramique du Bronze Ancien et du Bronze Final, dont certains éléments se classent dans les productions de type italique avec anses ad ascia. Le haut de cette couche VIII, d'une épaisseur moyenne de 2 mètres contient des fragments de sols aménagés et des céramiques d'importation ( amphore étrusque, Bucchero-nero, céramique gréco-orientale), ce qui prouve que le premier habitat archaïque s'est installé sur ce gros remblai avant l'aménagement de galets qui fixe la transition avec la couche VII. La partie inférieure de deux pieux, fichés dans la terre noire correspond peut être à cette première installation (fouilles de 1966)

Saint-Blaise III, couche VII, VI, V

Saint-Blaise III,de 650 à 475 av. J.-C.,se divise en trois couches: la couche VII (650 à 600av.J-C), la couche VI (600 à 550av.J-C), la couche V (550 à 500av.J-C)

Couche VII, premier habitat d'époque archaïque. Il y a à cette époque sur le site abondance d'objets d'importation étrusques et grecques, qui témoignent d'une importante activité économique. Ce niveau révèle également un implantation à caractère proto-urbain dont l'évolution se poursuivra de 650 à 625 av. J.-C. jusqu'au début du Ve siècle. Pour cette période archaïque précédant la fondation de Massalia, et se prolonge pendant un bon siècle après.Henri Rolland avait distingué 3 couches à partir des observations stratigraphiques faites et correspondant à des traces d'incendie, chronologie reprise par Bernard Bouloumié.

Les galets posés directement sur la terre noire de la couche VIII, sont décrites par Rolland comme un « épais pavement » sur lequel sont fondées les premières habitations. Les galets font environ 0,04 X 0,03 m, et sont issus de la couche géologique de poudingue présente dans la région. Ces galets disposés en forme de pavement, sur une épaisseur variable suivant les endroits, avec une moyenne de 0,10 m, allant jusqu'à 0,35m au sud de la Ville-Basse et sert de drain et de sol de fondation sous la forme d'un niveau argileux uniformément répandu.

Les plus anciens fragments importés de cette couche VII datent des années 650-625 av. J.-C., c'est à cette époque qu'a eu lieu le premier incendie, antérieur au pavement de galets de 0,08 à 0,10m d'épaisseur, formant l'intermédiaire entre la terre noire et les galets. Ce constat n'a pu être fait que sur trois sondages dans le centre de la « Ville-Basse » ce qui ne veut pas dire que l'incendie fut général, toutefois c'est à partir de ce moment que fut entrepris la construction d'un rempart.

C'est vraisemblablement à la couche VII que se rapporte le fond de cabane creusé dans le roc dans la « Ville-Haute ». R de Cabrens avait signalé un fond de case précédé de 4 trous ronds que l'on n'est pas parvenu à localiser.

On peut dire que pour cette époque archaïque l'oppidum de Saint-Blaise avait une activité inaccoutumée par rapport aux autres habitats du pays ligure et qu'il témoignait de contacts préférentiels avec l'Italie.

Saint-Blaise IV, couche IV

de 475 à 200 av. J-C. couche IV (500 à 350).

Absence presque totale de constructions, à l'exception de la fouille d'une case débuté par Rolland et poursuivie par Bouloumié et son équipe d'étudiants dont P. Arcelin et Ch Pradelle, en 1975-1977 à 1980. Case avec base de poteau, remontant sans doute au milieu du Ve siècle av. J.-C., habitat subarchaïque de Saint-Blaise IV. Rolland dit que cette période correspondrait à une occupation indigènes gauloise et c'est à ces Gaulois qu'il convient d'attribuer le culte des têtes coupées. Les piliers à entailles céphaloïdes ayant servis en réemploie dans les constructions de Saint-Blaise V, apporteraient la preuve du changement des habitants qui ne sont plus concernés par ce culte.

Céramiques attiques à figures rouges peu nombreuse et à vernis noir. On relève la présence de l'amphore massaliète et diverses autres productions locales ou régionales. Un grand nombre de céramique non tournée dite rhodanienne d'une série caractéristique des Ve/IVe siècles Au IIe siècle av. J.-C., le site se distingue des autres oppida par sa richesse et par sa fortification monumentale. On ne connaît rien de comparable en Provence.

Saint-Blaise Va, Vb, Vc, couche III

de 200-120/80 milieu du Ier siècle av. J.-C., couche III (350 à 49).

Les habitants entreprennent d'énormes travaux d'urbanisme qui viennent détruire les structures de Saint-Blaise IV.

Saint-Blaise Va

S'il n'en subsiste que peu de traces, Henri Rolland y a distingué dans son dernier sondage un sol d'argile vert supportant des amphores gréco-italiques de la seconde moitié du IIe siècle av. J.-C., et des murs de cases effondrés sur ces amphores. L'ensemble formant un remblai sur lequel est apparu un niveau d'habitat (sol 10), caractérisé par un gros foyer de terre-cuite avec ses fosses de vidange à proximité. Ce sol 10 a été recouvert par la couche de brasier jaune correspondant au nivellement de l'ensemble.

Saint-Blaise Vb

Pensé en fonction du rempart et de ses ouvertures, le plan de l'agglomération appartient à la série de tradition hippodaméenne, particulièrement en faveur dans le monde hellénistique.

Saint-Blaise VI, couche II

ou période dite d'UGIUM I du IVe/Ve au IXe siècles, couche II (49 av. J.-C. - 900 après J.-C.), et UGIUM II du IXe au XIe siècles, couche II ( 900 à 1100).

Castelveyre, couche I

Castelveyre du XIIe au XIVe siècles, couche I (1200-1400).

Page générée en 0.103 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise