Par rapport à d'autres espèces, les parasitoïdes pondent un nombre plutôt moins élevé d'œufs, mais étant souvent déposés directement sur la proie le taux de succès est élevé.
Quelques espèces ont un taux de fécondité exceptionnel. Quand elles pondent un seul ou quelques œufs, ces derniers se divisent par mitose pour former plusieurs individus (c'est la polyembryonie).
De nombreux insectes parasitoïdes (hyménoptères et diptères essentiellement) sont utilisés en agriculture bio ou pour la lutte intégrée, car ils contribuent à efficacement limiter les populations d'insectes ravageurs ; sans utilisation de pesticides.
Les trichogrammes sont par exemple élevés et relâchés dans les cultures pour lutter contre la pyrale du maïs. Cette famille comprend plus de 600 parasitoïdes répertoriés dans le monde. Elle comprend les insectes les plus petits au monde (plusieurs espèces mesurent moins d'un millimètre mais parasitent efficacement des ravageurs des cultures. Des trichogrammes sont répandus chaque année dans les champs et forêts de 30 pays, sur des forêts et plus de 20 cultures différentes (couvrant 30 millions d'ha). Les principaux pays qui les utilisent sont l'ex-URSS suivie de la Chine et du Mexique. Ce type de lutte biologique (trichogrammes & hyménoptères parasitoïdes) est plus rare en Amérique du nord ou dans les cultures intensives d'Europe, car la pollution générale de l'environnement par les insecticides y tue les parasitoïdes eux-mêmes.
Parmi les hyménoptères utilisés en agriculture intégrée, on trouve les Braconidae, les Ichneumonidae, les Eulophidae, les Pteromalidae, les Encyrtidae et les Aphelinidae.
Chez les diptères, l'unique famille très utilisée est celle des Tachinidae (. .