Pierre Clostermann a traduit Jonathan Livingston le Goéland de Richard Bach.
Il est de plus l'auteur de nombreuses préfaces : Pilote de Stukas, les Éperviers de la mer, Roland Garros, Le Temps des Partisans, Le Temps des Aigles, La Dernière Tempête, Dictionnaire universel de l'aviation, Paul Lengellé : "l'un des peintres les plus marquants de l'histoire de l'aviation", Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918, Briseurs de Barrages, Chemins D'Ecume, La Pêche en Bord de Mer, La pêche à la traîne, etc ...
Pierre Clostermann a reçu la Croix de guerre avec 27 citations, ainsi que la DFC and bar, une haute décoration britannique mais qui a été décernée à de nombreux aviateurs étrangers. Il reste jusqu'à sa mort l'homme "le plus décoré de France".
33 victoires homologuées en combat aérien suivant les règles de l'Armée de l'Air :
24 avions divers détruits ou mis hors de combat au cours de mitraillages d'aérodromes :
12 appareils endommagés ou probablement détruits en combat aérien :
Objectifs détruits au cours de mission d'assaut :
Il totalise
Soit un total de près de 2 000 heures de vol dont 600 en mission de guerre
Une polémique concernant le palmarès de Pierre Clostermann est apparue suite à la publication d'un livre où Christian-Jacques Ehrengardt, historien amateur et éditeur aéronautique, conteste les 33 victoires attribuées à Pierre Clostermann selon le système de décompte de l'Armée de l'Air, et ne lui en accorde que 12, « identifiées avec certitude ». Un procès en diffamation donne raison à Pierre Clostermann, qui n'en revendique personnellement que 23 (les victoires, croix pleines, peintes sur le flan de son JF-E "grand Charles" en attestent) sur la base du tableau dressé le 1er novembre 1945 par le Fighter Command et signé de l’Air Vice Marshall H. J. Broadhurst. Ce débat illustre la difficulté de la comparaison de palmarès établis suivant des règles différentes.