Pont de la Paix (pont du Syratal) | |||
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Pays | Allemagne | ||
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Région | Saxe | ||
Ville | Plauen | ||
Latitude Longitude | |||
Franchit | Vallée de la Syrabach | ||
Fonction | pont ferroviaire | ||
Type | Pont en arc | ||
Longueur | 133 m | ||
Largeur | 18 m | ||
Hauteur | 18 m | ||
Matériau | pierre | ||
Construction | 1903-1905 | ||
Architecte(s) | George Fleck | ||
Entreprise(s) | Liebold and Co | ||
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Listes | |||
Ponts remarquables • les plus longs • suspendus • à haubans • en arc • romains • cantilever | |||
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Le pont de la Paix (Friedenbrücke) ou pont du Syratal ou pont Frédéric-Auguste ou pont de Plauen est un pont ferroviaire en arc reliant deux quartiers de la ville de Plauen en Saxe, en Allemagne.
Avec une portée principale de 90 mètres, cet ouvrage est le plus grand pont voûté en maçonnerie construit en occident. L’arrivée de nouvelles techniques de construction utilisant l’acier, comme les ponts suspendus ou les ponts en béton armé, sonna brutalement la fin de la construction des ponts en maçonnerie dans le monde occidental. Construit en 1905, son record tiendra jusqu’en 1965, où le pont de Hongdu, dans la province de Guangxi franchit alors le seuil des 100 mètres.
Depuis les années 70 du XIXe siècle, la construction d'un pont sur la vallée de Syrabach était envisagée. En 1886, l’architecte de la ville George Osthoff proposa un premier projet avec un pont composé de demi arcs de cercle sur des piliers massifs. Étant donné que cette variante aurait signifié un changement de la configuration de la route, ainsi que la construction complexe de plusieurs piles de pont, la proposition fut rejetée.
En 1889, l'architecte de la ville Robert Julius Knoefel suggère un pont à tablier en fer forgé sur des piliers en pierre. Le pont est pris en considération en 1894 dans le plan de développement urbain de la ville. Avec l'apogée de la broderie, l’industrie de la dentelle augmente rapidement et la construction du pont est urgente.
Après que la caserne de la ville fut construite à l'ouest et que dans le nord, la gare de trains de banlieue ait facilité l'expansion de la ville a été faite, on lança en 1901 un appel d'offres restreint pour la construction d'un pont qui devrait relier les deux quartiers. 23 offres ont été reçues, dont six en fer et quatre en béton armé ainsi que douze structures en béton avec des voûtes en béton. Bien que les structures en fer constituaient les options les moins chères à la construction, elles nécessitaient un coût de maintenance élevée.
La proposition de la société Liebold and Co de Langebrück est retenue. Le premier projet comportait trois arches de 35, 52 et 35 mètres. Afin de ne pas gêner la circulation dans la vallée, il a été demandé à l'ingénieur César Liebold, en coopération avec la construction d'une ville, sous la direction de l'architecte de la ville George Fleck, de revoir le projet. Le résultat fut une première mondiale : un pont avec une seule arche principale voûtée de 90 mètres de largeur en anse de panier, 18 mètres de hauteur.