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Longueur | 733 km | ||
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Direction | Nord-Ouest/Sud-Est | ||
Extrémité Nord-Ouest | Paris, Parvis de Notre-Dame (Point zéro des routes de France) | ||
Intersections | A6 A7 A43 N7 | ||
Extrémité Sud-Est | Frontière italienne, après le Col du Mont-Cenis | ||
Villes principales | Sens, Auxerre, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Villefranche-sur-Saône, Lyon, Chambéry | ||
Réseau | Route nationale, désormais déclassée en grande partie en départementale |
La « Nationale 6 » était, jusqu'en 2006, une des plus grandes routes nationales françaises, reliant Paris à l'Italie (col du Mont-Cenis) via Lyon et la Savoie. Son appellation originale – héritée des routes impériales – est « de Paris à Milan par Turin ». Elle est aujourd'hui en grande partie déclassée en route départementale.
À l'origine, la route nationale 6 avait son origine à Sens, où elle se détachait de la route nationale 5 Paris - Dijon - Genève. Lors d'une renumérotation des routes françaises à la fin des années 1970, la RN5 fut déclassée entre Sens et Dijon. Dans un but de cohésion, il fut décidé de renuméroter RN6 la route nationale entre Paris et Sens. La « Nationale 6 » partait désormais de Paris comme sa sœur la « Nationale 7 ».
Avant l'ouverture de l'autoroute A6 dans les années 1960, les Nationales 6 et 7 se partageaient le trafic routier entre Paris et Lyon. Cependant la RN6 était préférée, malgré la traversée du Morvan, la Nationale 7 étant d'un profil un peu plus difficile notamment entre Roanne et Lyon.
Le trafic avait nécessité de nombreux aménagements entre Paris et Lyon. Ainsi en 1963, de Paris à Joigny (160 km), l'intégralité de cet axe (hors ville) était au minimum à 3 voies (sauf le pont de Lieusaint et la rocade de Moret), et de très nombreuses rocades avait été aménagées. Une déviation avait été créée entre La Rochepot et Chagny afin de sécuriser la transition entre le Morvan et la plaine de la Saône.