Sentinelle-3 (satellite) - Définition

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SLSTR

SLSTR (Sea and Land Surface Temperature Radiometer) est un deuxième instrument optique dédié à la mesure de la température de surface des océans et des Terres émergées . Cet instrument surveillera l’impact de l’évolution du climat sur la température des océans et améliorera les prévisions météorologiques grâce à une meilleure compréhension du couplage océan/atmosphère. La mise en commun des données récoltées par ces 2 instruments permettra une surveillance globale de la végétation afin de définir son état et mieux gérer son développement. Cette mission avait été initiée par l’instrument Végétation, installé sur des satellites SPOT développé par Aerospatiale, maintenant, Thales Alenia Space, dans les années 1990.

Il s’agit d’une version évoluée du radiomètre AATSR qui vole sur Envisat.

SLSTR est un radiomètre infrarouge à double visée. Son rôle est de mesurer avec une très grande précision la température de surface des océans et des Terres émergées. Il a une fauchée très large de 1 400 kilomètres et peut couvrir la Terre en à peu près 2 jours. Il peut obtenir une cartographie des températures de l'océan avec une précision extrême de 0,1 degré.

SLSTR regarde sous le satellite et à l'arrière. La même zone est ainsi observée sous deux angles différents ce qui permet aux scientifiques - en combinant les deux images - de corriger les effets perturbateurs de l'atmosphère et d'obtenir des mesures très précises de la température. Ces mesures continues et couvrant l'ensemble des océans, sont alors utilisées par les météorologues et les climatologues dans leurs prévisions à court ou long terme.

SLSTR comporte 9 canaux dans le visible et l’infrarouge (3 dans le visible et le proche infrarouge, 3 dans l’infrarouge SW et 3 dans l’infrarouge MW). C’est deux de plus que pour l’AATSR qui en comporte 7. L’ensemble des bandes spectrales couvrent le domaine de 0,556 µm à 12,5 µm. De façon à garantir l’exactitude des mesures radiométriques, les détecteurs infrarouges de SLSTR seront refroidis en permanence de façon à ce que leur température reste stable à quelque 80 kelvins.

Suivre en temps réel la réalisation du satellite

L'Agence spatiale européenne (ESA) et Thales Alenia Space (TAS) mettent en place, c'est une première, un site web permettant de suivre en temps réel la réalisation de Sentinelle-3, avec des commentaires des principaux intervenants.

Point d'étape à fin 2009

  • Thales Alenia Space et l’Agence Spatiale Européenne ont finalisé le cadre contractuel de la phase C/D. Le calendrier du programme est consolidé permettant d'envisager une « revue finale d’acceptation » (le satellite sera alors déclaré prêt pour le lancement) en décembre 2012 pour un tir prévu au premier semestre 2013, en fonction notamment de la disponibilité du lanceur Vega.
  • les revues de définition préliminaire des différents éléments du satellite (la plateforme, les équipements, les instruments) sont terminées, ainsi que les premières revues de définition détaillée de certains équipements du satellite. Celles des instruments auront lieu courant 2010.

Début de la réalisation de Sentinelle-3B

Dans le cadre du programme GMES (Global Monitoring for Environment and Security), un contrat est attribué à Thales Alenia Space en décembre 2009, pour un montant estimé à 270 millions d’euros, par l’Agence spatiale européenne (ESA) pour la réalisation de deux satellites complémentaires Sentinelle-1B et Sentinelle-3B. La réalisation de Sentinelle-3B sur ses sites français et italien débute en mars 2010.

CLS choisie pour expertiser la partie altimétrique de la mission

En avril 2010, CSL (Collecte Localisation Satellites) est choisie par Thales Alenia Space pour expertiser la partie altimétrique de la mission. CLS sera en charge de la définition et le prototypage des algorithmes de traitement des instruments associées à cette mission principalement les deux instruments micro-ondes de la charge utile topographique (SRAL et MWR).

ACRI-ST choisie pour la composante optique de la mission

En avril 2010 également, ACRI-ST, une société de R&D basée à Sophia Antipolis est retenue pour l’expertise couleur et surface de la mission, de la définition des algorithmes de traitement de OLCI et le prototypage de tous les algorithmes de deux instruments optiques (OLCI et SLSTR).

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