La population du Svalbard compte 2 321 habitants en 2007, dont environ 800 citoyens russes et ukrainiens ainsi qu'une quinzaine de scientifiques polonais. La majorité de la population est norvégienne.
Les hameaux du Svalbard, tous sur Spitzberg à l'exception de celui sur l'île aux Ours, sont :
Les hameaux ne sont reliés par aucune route. Les moyens de transports utilisés sont le bateau, l'avion, l'hélicoptère et la motoneige.
L'activité économique tourne autour de l'extraction de charbon, suppléée par la pêche et la chasse. Pendant la dernière décennie du XXe siècle, le tourisme, la recherche scientifique et quelques entreprises de haute-technologie se sont développées, particulièrement les stations relais de satellite.
La Norvège revendique une zone de pêche exclusive de 200 milles marins autour des îles, mais la Russie ne la reconnaît pas pour l'instant.
Il est clair en 2008 que la géopolitique va se tendre entre les deux pays. Pour des raisons de présence, la Russie continue l'extraction de charbon au Svalbard, même à perte. D'autre part le traité de partage des eaux de l'océan Arctique est contesté (zone gazière). La présence de Mourmansk proche et de brise-glaces nucléaires russes et l'ouverture de la RMN (Route Maritime du Nord) vont intensifier les tensions.
Cependant, en avril 2010, ces deux pays sont arrivés à un accord sur la délimitation des espaces marins en mer de Barents et dans l'océan Arctique
Depuis janvier 2004, le Svalbard est relié par plus de 1 400 kilomètres de fibres optiques à Harstad en Norvège. Ce réseau est utilisé par les stations suivant des satellites en orbite polaire.
Un important dépôt de semences, le Svalbard Global Seed Vault (Svalbard globale frøhvelv en norvégien), est opérationnel depuis février 2008. Capable de résister aux cataclysmes naturels et humains, il sert à conserver des semences de toutes les cultures vivrières de la planète, et permettre ainsi à l’agriculture de s’adapter aux défis imposés par les changements climatiques et les catastrophes d'origine naturelles ou humaines. Creusé à 120 mètres sous la surface, il totalise un volume de stockage de 1 500 m3, ce qui correspond à une quantité de graines estimée à 4,5 millions. Il est financé par la Fondation Rockefeller, Monsanto Corporation, la Fondation Syngenta et le gouvernement de Norvège, ainsi que divers organismes privés.
Le Svalbard été désigné par Philip Pullman comme étant le Royaume des Panserbjørnes, les Ours en Armure, dans ses romans de la série À la Croisée des Mondes.