Thomas Young | |
---|---|
Naissance | 13 juin 1773 Milverton (Somerset) ( Royaume-Uni) |
Décès | 10 mai 1829 Londres ( Royaume-Uni) |
Nationalité | Royaume-Uni |
Champs | mathématiques, physique, égyptologie |
Institution | Royal Institution (1801-1803), Board of Longitude (1818) |
Diplômé | Université de Göttingen (1796) |
Célèbre pour | fentes de Young, module d'Young |
Royal Society (1794), Académie des sciences (France) (1827), Académie royale des sciences de Suède (1828) | |
modifier |
Thomas Young (13 juin 1773-10 mai 1829), est un physicien, médecin et égyptologue britannique.
Son excellence dans de nombreux domaines non reliés fait qu'il est considéré comme un polymathe, au même titre par exemple que Léonard de Vinci, Gottfried Leibniz ou Francis Bacon. Son savoir était si vaste qu'il fut connu sous le nom de phénomène Young.
Il exerça la médecine toute sa vie, mais il est surtout connu pour sa définition du module de Young en science des matériaux et pour son expérience des fentes de Young en optique, dans laquelle il mit en évidence et interpréta le phénomène d’interférences lumineuses.
Il s’intéressa également à l’égyptologie en participant à l’étude de la pierre de Rosette.
Young vient d'une famille de quakers de Milverton, dans le Somerset, où il est né le 13 juin 1773, le dernier de dix enfants. À l'âge de quatorze ans il parle l'anglais, le français, l'italien, le latin, le grec, l'hébreu, le chaldéen, le syriaque, l'araméen samaritain, l'amharique, le turc, l'arabe et le persan.
Young commence à étudier la médecine en 1792 à Londres, part en 1794 pour Édimbourg, puis un an plus tard pour Göttingen, où il obtient le titre de docteur en physique en 1796. En 1797 il entre au Emmanuel College à Cambridge. La même année il hérite de la propriété de son grand-oncle, Richard Brocklesby, ce qui le rend financièrement indépendant. En 1799 il s'installe en tant que médecin à Londres. Young publie anonymement beaucoup de ses premiers articles pour protéger sa réputation en tant que médecin.
En 1801 Young est nommé professeur de philosophie naturelle à la Royal Institution. Il donne 91 conférences en deux ans. En 1802 il est également nommé foreign secretary de la Royal Society, dont il a été élu membre en 1794. Il renonce au professorat en 1803, craignant que cela n'interfère avec sa pratique de la médecine. Ses conférences sont publiées en 1807 sous le titre Conférences sur la philosophie naturelle et anticipent certaines théories futures.
En 1811 il prend un poste de médecin au St George's Hospital, et en 1814 il participe à un comité pour l'étude des dangers liés à l'introduction généralisée de l'éclairage au gaz à Londres. En 1816 il est secrétaire d'une commission chargée d'évaluer la longueur du pendule dont la période vaut deux secondes (ce qui permet d'en déduire l'accélération de la pesanteur à l'endroit de l'expérience). En 1818 il devient secrétaire du Board of Longitude et superintendant du HM Nautical Almanac Office.
Quelques années avant sa mort il s'intéresse à l'assurance-vie, et en 1827 il est choisi comme l'un des huit associés étrangers de l'Académie des sciences de l'Institut de France.
Thomas Young meurt à Londres le 10 mai 1829.
Un des descendants directs de Thomas Young fut le professeur John Zachary Young, M.A., F.R.S. (1907-1997), zoologiste et neurophysiologiste anglais.