Z 6300 (SNCF) | |||
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Une Z 6300 à Nancy. | |||
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Identification | |||
Exploitant(s) : | SNCF | ||
Désignation : | |||
Type : | automotrice | ||
Motorisation : | électrique | ||
Composition : | 3 caisses | ||
Couplage : | 1 à 4 unités | ||
Constructeur(s) : | |||
Mise en service : | de 1967 à 1970 | ||
Effectif : | 20/36 en 2005 | ||
Affectation : | Transilien TER Lorraine | ||
Caractéristiques techniques | |||
Disposition des essieux : | 2'B' | ||
Écartement : | standard | ||
Alimentation : | 25 kV 50 Hz | ||
Moteurs de traction : | |||
puissance unihoraire : Effort de traction : | 615 147 | kW kN | |
Masse en service : | 105 | t | |
Longueur : | 60,100 | m | |
Accès : | 3 par flanc | ||
Portes : | coulissantes 2 vantaux | ||
Capacité : Places assises : | 497 171 | pl. pl. | |
Vitesse maximale : | 120 | km/h | |
Les Z 6300 constituent une série d'automotrices électriques monocourant 25 kV de banlieue de la SNCF, livrées de 1967 à 1970. Version raccourcie des Z 6100, elles s'inscrivent mieux dans les courbes serrées des lignes du Transilien Paris Saint-Lazare. Progressivement mutées en Province, elles disparaissent d'abord du réseau Transilien en 2003, puis définitivement en 2008.
Les Z 6300 ont marqué le paysage de banlieue Saint-Lazare durant quarante ans. Courtes mais pouvant circuler en unité multiple de quatre éléments soit douze caisses, elles ont efficacement remplacé les anciens matériels « Standard » circulant sous 750 volts sur la banlieue Saint-Lazare. Légères et nerveuses, mais équipées d'un seul bogie moteur, elles sont souvent victimes de patinage.
Tout comme les Z 6100, ces éléments sont équipés d'une motorisation à graduateur et de suspensions mécaniques, ainsi que de sablières.
Livrées en seulement trois ans de 1967 à 1970 et affectés au dépôt d'Achères, les Z 6300 sont alors utilisées pour la desserte des groupes V et VI de la banlieue Saint-Lazare (Paris-Mantes-la-Jolie via Poissy ou Argenteuil). Elles desservent ensuite Pontoise puis Gisors après l'électrification de cette radiale en septembre 1982. Les éléments sont mutés au dépôt de Saint-Lazare-Levallois au milieu des années 1980.
L'arrivée du MI 84 provoque la mutation d'une dizaine de rames au dépôt de Thionville, en Lorraine, afin d'assurer la desserte des lignes régionales. Deux éléments ont également été mutés au Luxembourg. En 1990, dix autres éléments sont mutés, cette fois en Picardie, où ils permettent d'éviter l'utilisation d'autorails X 4300 et X 4500 sur des lignes électrifiées. Afin d'améliorer leur maintenance, les Z 6300 de Province sont toutes regroupées au dépôt de Longueau.
Sur le réseau Saint-Lazare, l'arrivée des Z 22500, livrés en 1997 deux ans avant l'ouverture du RER E, et l'utilisation de Z 20500, réduisent fortement l'utilisation des Z 6300. Très dégradés par le vandalisme et d'un confort dépassé, les Z 6300 de Saint-Lazare-Levallois sont tous radiés fin 2003, avant l'application d'une directive européenne imposant le blocage des portes en marche le 1er janvier 2004.
Les derniers « p'tits gris » de Thionville bénéficient de la fermeture automatique des portes (FAP), qui leur octroie un ultime sursis avant l'arrivée des TER 2N NG.
Elles achèvent leur longue carrière sur le TER Lorraine, assurant des trains omnibus comme Metz - Thionville, Metz - Hagondange - Conflans-Jarny, Thionville - Apach et Thionville - Bouzonville. Le dernier service commercial sur cette ligne a lieu le 12 avril 2008. Quelques automotrices ont été vendues aux chemins de fer roumains.