Base aérienne 278 | |||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| |||||||||||||
| |||||||||||||
Localisation | |||||||||||||
Pays | France | ||||||||||||
Ville desservie | Ambérieu-en-Bugey | ||||||||||||
Latitude Longitude | |||||||||||||
Altitude | 251 m (823 ft) | ||||||||||||
| |||||||||||||
| |||||||||||||
Informations aéronautiques | |||||||||||||
Type d'aéroport | militaire | ||||||||||||
Site web gestionnaire | [[1] Consulter] | ||||||||||||
Cartes SIA | VAC | ||||||||||||
Catégories | |||||||||||||
Aéroports • Aéroports français | |||||||||||||
modifier |
La Base aérienne 278 Ambérieu-en-Bugey de Armée de l'air française est située à environ cinq kilomètres au nord- nord-ouest d'Ambérieu-en-Bugey dans le département de l'Ain dans l'est de la France. Elle porte le nom de "Colonel Chambonnet".
La base aérienne d'Ambérieu-en-Bugey est principalement un centre d'approvisionnement et de réparation d'équipements électroniques de bord d'avions et matériels de détection de télécommunications au sol et d'aide à la navigation et centre de fabrication d'équipements simples. Elle assure aussi l'étalonnage et la réparation de tous les dispositifs de mesure de la force aérienne ainsi que la fabrication et la réparation d'équipements de sécurité, de sauvetage et de survie des pilotes. Ambérieu a deux avions Jodel D-140C Mousquetaire affectés au service de messagerie.
La base aérienne a été construite pendant la Seconde Guerre mondiale comme terrain temporaire tous temps par l'United States Air Force XII Engineer Command fin août 1944, après que les forces allemandes se soient retirées de la zone. Des plaques métalliques perforées (de type Marsden Matting) ont été utilisées pour les pistes, les aires de stationnement et les voies d'accès. En outre, des tentes ont été utilisées pour le cantonnement et les installations de soutien. Ont été aussi construits une route d'accès pour rejoindre le réseau routier existant, un dépôt pour les fournitures, munitions et fûts d'essence, avec eau potable et réseau électrique minimal pour les communications et l'éclairage. L'aérodrome est connu sous le nom Ambérieu Airfield ou Advanced Landing Ground Y-5.
La base a été confiée pour une utilisation opérationnelle à la douzième Force aérienne, le 6 septembre 1944. Le 324e Fighter Group, volait sur Curtiss P-40 Warhawk depuis ce terrain en septembre 1944, après quoi il fut transféré à Tavaux. Dès que les P-47 ont déménagé de l'aérodrome d'Ambérieu, celui-ci est devenu une base de soutien de la zone arrière, géré par le 1er Escadron de service aérien, pour les mouvements d'avions de transport apportant fournitures et équipement au front.
Avec la fin de la guerre en Europe en mai 1945, les Américains ont commencé à retirer leurs avions et personnel. Le contrôle de l'aérodrome a été remis aux autorités françaises le 29 mai 1945.
En 1945, la compagnie de réparation n°91 s'installe sur le terrain jusqu'à sa dissolution en 1946. Elle devient alors un entrepôt de l'armée de l'Air sous la désignation EAA 11-601. Elle change de nouveau de nom en 1951 pour devenir EAA 11-611. De 1945 à 1957, la base aérienne mène plusieurs activités liées à la logistique et au soutien : stockage de pièces détachées, réparation de certains aéronefs tels les Republic P-47 Thunderbolt. En 1957, l'EAA 11-611 devient atelier de réparation de l'armée de l'air n°624 (ARAA 624)pour devenir quelques années plus tard, en 1959, atelier de révision de l'armée de l'air n°624. Jusqu'en 1966, l'ARAA poursuit sa mission de réparation en étant orienté vers les équipements de bords et la réparation de certains aéronefs, comme le T6.
En 1966, l'atelier de révision cesse d'œuvrer au profit des avions pour recueillir les ateliers spécialisés des télécommunications air (ASTA) d'Orléans et d'Aix-en-Provence.
Au cours des années, la base a reçu d'autres missions liées à la maintenance :