Boophone | |||||||||
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Classification APG III | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Clade | Angiospermes | ||||||||
Clade | Monocotylédones | ||||||||
Ordre | Asparagales | ||||||||
Famille | Amaryllidaceae | ||||||||
Genre | |||||||||
Boophone Herb., 1821 | |||||||||
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Boophone est un genre de la famille des Amaryllidaceae. Il se compose de trois espèces de plantes bulbeuses de grande taille vivant en Afrique.
Selon :
Selon Kew Garden World Checklist et NCBI :
Autres espèces ayant été classées dans le genre Boophone :
Les Boophone sont des plantes à bulbes. D'ailleurs le bulbe est d'une taille considérable : il peut atteindre une trentaine de centimètres de hauteur pour près de 20 de largeur pour l'espèce distichia. Les autres espèces sont légèrement plus petites, mais elle présentent ce même bulbe recouverte d'une épaisse tunique brune, le protégeant tout particulièrement des feux de brousses. Après les pluies, l'inflorescence apparait. Portée par une courte, mais large tige. Les fleurs, nombreuses et petites, sont regroupées en une inflorescence sphérique. Un grand éventail de feuilles émerge de ce bulbe, après la floraison. Coriaces et vert-gris, les feuilles de Boophone disticha mesurent au moins 45cm de long, pour 5cm de large en moyenne.
Les Boophone sont originaires du continent africain.
Boophone disticha a l'aire de répartition la plus vaste. On le trouve sporadiquement en Namibie, Bostwana, puis sa répartition est continue depuis le sud du Namaqualand et la province du Western Cape jusqu'au Kenya en passant par tout l'est de l'Afrique du Sud. On le trouve dans des régions à pluies estivales, même si elles s'échelonnent au cours de l'année.
Boophone ernestii-ruschii est présent dans le sud-ouest de la Namibie. Il pousse dans des zones à pluies hivernales particulièrement arides et chaudes en été.
Boophone haemanthoides vit dans le Western-Cape et Namaqualand. Dans des conditions similaires à l'espèce précédente.
Ces sont des plantes bulbeuses venant des zones arides. Elles ont donc besoin d'un substrat très leger. Un melange composé de 1/4 de pouzoulane concassée, 1/4 de sable grossier et 1/2 de terre de jardin convient assez bien il faut arroser parcimonieusement et bien laisser sècher entre deux arrosage. Lorsque la plante a fini sa periode de croissance il faut laisser le bulbe dans un endroit très sec et frais, dans l'obscurité.
William Herbert a écrit le nom sous trois orthographes : Boophane (1821) puis Buphane et Buphone (1825), conservant Buphane en 1837. Une première interprétation (Wittstein 1856, Milne-Redhead & Schweickerdt 1939, Milne-Redhead 1939) voit un dérivé du grec Boos bœuf et phonos tueur, allusion à la toxicité pour le bétail. Ce point de vue a été à l'origine de l'orthographe actuellement en cours : Boophone. Dans une autre hypothèse bou est compris comme préfixe exprimant la grandeur tandis que le dérivé grec phane, torche, décrirait l'aspect de la plante fleurie. Cela expliquerait la dernière orthographe utilisée par Herbert. Mais actuellement, c’est la dénomination Boophone qui est utilisé, Boophane étant considéré comme faux.