Carboxythérapie - Définition

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Complications

Les complications se superposent pour l’essentiel aux complications de la mésothérapie actuellement bien connues: infections bactériennes, virales… le plus facilement gérables de façon codifiée en préventif par des règles d’hygiène et de préparation du matériel.

On retrouve dans les complications habituelles la survenue d’hématomes dans 20% des cas environ comme dans toute technique de mésothérapie. On peut supposer que l’effet vasodilatateur et d’augmentation du flux sanguin par le CO augmente le risque. Il n’y a aucune étude clinique comparative disponible.

Pour les injections intra-dermiques, notamment au niveau des yeux, la complication principale réside dans l’injection d’oxygène (ou d’air) résultant d’une mauvaise purge de la tubulure. L’injection d’O2 intradermique provoque une réaction inflammatoire parfois intense avec érythème/œdème/douleur pouvant durer environ 5 jours. On peut les traiter par le froid local, les topiques anti-inflammatoires, rarement des antalgiques de premier niveau per os.

Effets indésirables immédiats

Les patientes rapportent le plus souvent des sensations fugaces pendant l’injection. Le passage du gaz est souvent décrit comme une sensation de décollement de la peau, de passage d’eau qui coule sous la peau, de fourmillements se diffusant à distance du point de ponction. Certains effets décrits varient en fonction de la technique d’injection ou du lieu :

Injections sous cutanées 

Les patients injectés au niveau des membres inférieurs peuvent rapporter des sensations de faiblesse musculaire ou de membres engourdis durant la session de CDT et dans les minutes qui suivent. Ces effets sont résolutifs avant la sortie du cabinet.

Les phénomènes vasculaires conduisent certains patients à rapporter des phénomènes vaso-actifs accompagnés de chaleur/frissons avec, rarement, un phénomène vagal. Il est prudent de disposer d’une trousse d’urgence destinée à gérer ce problème.

Les patients injectés en sous-cutané au niveau des bras décrivent de façon très fréquente (2 fois sur 3 dans la pratique) une sensation d’anesthésie de l’avant-bras ou de la main pendant la séance et dans les minutes qui suivent l’injection. Ces effets sont résolutifs avant la sortie du cabinet.

Les patientes traitées par CDT en sous-cutané dans les graisses localisées rapportent des douleurs variables en fonction du mode d’administration et de la progressivité d’instauration du débit. On retrouve des constantes dans l’apparition des douleurs qui peuvent être vives (décrites comme brûlures, pression type étau) :

  • Les injections en limite des zones graisseuses sont douloureuses. Les injections en pleine zone d’adipocytes sont constamment mieux supportées.
  • Les injections à fort débit d’emblée dans les première séances. sont la plupart du temps déclarées inconfortables.
  • Les injections de gaz froid sont plus douloureuses que le gaz chauffé. Selon la loi PV=n.R.T°, un gaz passant de 50 bars à 2 ou 3 bars devient froid. Les machines de CDT chauffant le gaz sont à privilégier. Les études cliniques montrent, de plus, qu’un gaz chauffé entre 20 et 40 ° conduit à une meilleure efficacité thérapeutique.
  • L’expérience avec l’usage de différentes machines de CDT conduit actuellement à privilégier les machines disposant de modes automatisés d’injection et notamment de programmes automatisés d’injection à débit progressif. Le débit débute à 20 cc/min par exemple pour progressivement monter à la posologie optimale de 80 cc/min. Les patients ayant été traités avec d’un côté un débit immédiat et de l’autre un débit progressif, rapportent un meilleur confort avec la seconde modalité.
Les injections intradermiques 

Les injections intradermiques des paupières et du pourtour de l’œil sont rarement douloureuses mais provoquent un gonflement des deux paupières, surtout de la paupière supérieure avec un inconfort et parfois une impossibilité d’ouvrir l’œil pendant quelques minutes.

Les injections intradermiques du cou et du décolleté sont parfois douloureuses avec sensations de brûlure pendant l’injection puis suivi d’une sensation de chaleur dans les 10 à 15 minutes.

Les injections péri-buccales intradermique sont constamment douloureuses et réclament une anesthésique par EMLA en l’absence de contre-indications.

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