De nombreux ponts en pierre ont été détruits sur les grands fleuves lors des multiples hivers rigoureux qui ont pu se succédé au cours des siècles, particulièrement au moment de la débâcle. Un accident indépendant de phénomènes climatiques est celui de l’affouillement en pied de pile entraînant un basculement ou un affaissement de celle-ci, puis une chute du tablier pou de l’arche. Un exemple caractéristique de ce type de désordre pour les ponts en pierre est celui du pont de Tours en France.
Le Pont Wilson de Tours est le plus vieux pont de Tours encore debout, construit entre 1765 et 1778. Il est composé de 15 arches, long de 434 mètres et traverse la Loire. Quatre arches côté Sud s'effondrent successivement le 9 et 10 avril 1978, suivie de la culée sud le 3 mai suivant. En tout, 5 piles et 6 arches s'effondrent, soit un tiers du pont, mais il n’y eut aucune victime. Le seul automobiliste présent sur le site réussit, en accélérant, à s’échapper avant que ne s’effondre la première arche
Il existe de nombreux cas d'attaques terroristes sur les ponts : leur érosion est aussi un moyen connu de la guérilla. La plus grande catastrophe de ce genre a eu lieu en Inde en 2002, quand un pont ferroviaire traversant la rivière Dhava a été détruit provoquant la mort de 130 personnes.
Le 8 novembre 2009, un pont en construction dans la vallée d'Andore s'effondra entrainant la mort d'ouvriers du chantier.
Dans la plupart des cas, les causes sont à rechercher dans un défaut dans les matériaux ou dans la structure. L’erreur humaine est quant à elle systématiquement présente, soit du fait d’un défaut de conception, soit au niveau de la réalisation, soit enfin dans un défaut de suivi ou d’alerte.