Centrale nucléaire de Saint-Laurent | ||
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Administration | ||
Pays | France | |
Région | Centre | |
Département | Loir-et-Cher | |
Commune | Saint-Laurent-Nouan | |
Coordonnées | ||
Opérateur | Électricité de France | |
Année de construction | 1963 | |
Date de mise en service | 24 mars 1969 | |
Réacteurs | ||
Fournisseurs | Areva NP, Alstom | |
Type | REP | |
Réacteurs actifs | 2 x 900 MW | |
Production d'électricité | ||
Puissance nominale | 1800 MW | |
Électricité générée annuelle | 12.918 GWh (année 2006) 12.300 GWh (année 2007) | |
Électricité moyenne | 12.210 GWh (sur 5 dernières années) | |
Production totale | 363 TWh | |
Divers | ||
Source froide | Loire | |
Site internet | EDF : Saint-Laurent | |
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La centrale nucléaire de Saint-Laurent se situe sur la commune de Saint-Laurent-Nouan dans le Loir-et-Cher en bord de Loire, entre Orléans (30 km en amont) et Blois (28 km en aval).
Les deux réacteurs nucléaires de la filière REP, en fonctionnement depuis 1983, sont d'une puissance unitaire de 900 MW, ils sont refroidis par l'eau de la Loire Deux autres réacteurs nucléaires de la filière graphite-gaz (UNGG), respectivement mis en service en 1969 et 1971, sont définitivement arrêtés depuis 1990 et 1992.
Le site comprend deux silos dans lesquels ont été stockées en vrac près de 2000 tonnes de chemises graphites hautement radioactives issues du cœur des deux réacteurs en cours de démantèlement. Ce stockage ne répond pas aux critères actuels de sûreté.
À la centrale de Saint-Laurent, travaillent environ 670 personnes.
Selon un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire datant d'octobre 2002, certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme.
Les tours de réfrigération |
Le 17 octobre 1969, 50 kg d'uranium entrent en fusion lors d'une opération de chargement d'un réacteur graphite-gaz, sur l'ancienne centrale. La contamination aurait été limitée au site, mais aucune information n'a été révélée à la population. À l'époque, cet accident nucléaire de niveau 4 sur l'échelle INES a été qualifié d'incident par EDF.
Le 13 mars 1980, un accident conduit à la fusion de deux éléments combustibles de l'autre réacteur graphite-gaz. Gravement endommagé, le réacteur est indisponible pendant deux ans et demi environ. Cet accident nucléaire, porté au niveau 4 de l'échelle INES, est le plus grave jamais répertorié sur un réacteur en France.
Par la suite, une campagne de prélèvements de sédiments en Loire conduite par l'Institut de biogéochimie marine de l'École normale supérieure de Montrouge (Hauts-de-Seine) a établi la présence de traces de plutonium depuis Saint-Laurent jusqu’à l’estuaire, dont l’origine est à imputer soit à l’accident de 1980, soit à celui de 1969.
Le 12 janvier 1987, vers 9h30 le refroidissement d'un réacteur graphite-gaz n'est plus possible car la Loire est gelée. Le réacteur est arrêté en urgence, et son refroidissement est assuré in extremis par le réseau électrique de l'Ouest de la France, qui s'effondrera vers midi suite à une panne de la centrale thermique de Cordemais.