Château de Reynerie | ||
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Période ou style | Palladien | |
Type | château | |
Début construction | 1781 | |
Fin construction | 1783 | |
Propriétaire initial | Guillaume Dubarry | |
Destination initiale | Maison de plaisance | |
Propriétaire actuel | Mairie de Toulouse | |
Protection | Classé MH | |
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Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région historique | Midi-Pyrénées | |
Région | Midi-Pyrénées | |
Département | Haute-Garonne | |
Commune française | Toulouse | |
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Le château de Reynerie, son orangerie et ses jardins font partie d'un ancien domaine du XVIIIe siècle situé sur la commune de Toulouse. Il a été construit par Guillaume Dubarry de 1781 à 1783.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1963.
Le domaine se situe à cheval sur la terrasse haute et la terrasse basse de Lardenne, autrefois dans le capitoulat de St Simon. Il est au XVIe siècle propriété des familles Deymier et Labatut, il passe au XVIIe siècle entre les mains des Reynier qui lui laissent leur nom. Le domaine échoit à la fin du XVIIIe siècle au conseiller en parlement de Toulouse Pierre Marie de Reversac de Celès de Marsac. Celui-ci l’échange en 1781 avec Guillaume Dubarry (1732-1811) contre l'ancien duché gascon de Roquelaure et le château du Rieutort. Le nouveau propriétaire va transformer le lieu et en faire une folie qui est l’une des plus belles réalisations de la fin du XVIIIe siècle à Toulouse.
En remerciement de sa complaisance dans son mariage avec Jeanne Bécu en 1768, Louis XV verse à Guillaume une généreuse pension, le titre de Colonel d'infanterie, et le don (en fait une vente fictive) de l'ancien duché de Roquelaure. Sa fortune est désormais faite, il peut alors planifier la rénovation de ce domaine. Entre 1781 et 1783, il fait bâtir un nouveau château et s'attache tout particulièrement à la décoration du bâtiment et à l’aménagement des jardins.
Vendus en 1812 au décès de Guillaume, le domaine change plusieurs fois de mains au cours du XIXe siècle. Son aspect est modifié. La partie supérieure du parc est réaménagée à l'anglaise, les communs et la chapelle sont détruits, la ferme et l’orangerie sont reconstruits.
En 1961, le projet de ZUP du Mirail provoque le classement du château, du parc et l’inscription à l’Inventaire supplémentaire de la façade de l’orangerie. Le domaine est amputé de 55 hectares de terres et de parc, plusieurs corps de bâtiments de la ferme sont démolis pour céder la place à des parkings. Pour faire face aux difficultés d’entretient du domaine, l’orangerie est reconvertie en appartements. En 1985, la ville rachète la partie basse du parc, le jardin à la française ainsi que le pigeonnier et les parterres attenants.
Le 23 octobre 2008, au terme d’une vente aux enchères, la mairie de Toulouse s’est porté acquéreur de la partie du domaine comportant le château et son orangerie.
Des travaux de restauration de jardin et des bâtiments sont programmés.