Château de Roumegous | |
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Période ou style | Moyen Âge |
Type | Château fort |
Début construction | 1250 |
Fin construction | XVe siècle |
Propriétaire actuel | privé |
Destination actuelle | ruines |
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Pays | France |
Région historique | Rouergue |
Département | Aveyron |
Région | Midi-Pyrénées |
Commune | la Salvetat-Peyralès |
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Le château de Roumégous est situé dans le hameau de Roumegous sur la commune de la Salvetat-Peyralès situé en Aveyron.
Le château de Roumégous surprend dans son environnement isolé dans la vallée du Viaur, un peu à l’écart de la route de Montou à Laroque car il demeure imposant malgré son état de délabrement.
Le château de Roumégous dépendait de la terre de Cadoule au niveau féodal. Son nom qui est occitan et qui signifie « lieu couvert de ronces » est d’ailleurs de formation postérieure à celui de Cadoule qui vient du latin féminin « Catula ».
Au confluent du Jaoul avec le Vernhou, un des nombreux torrents de la vallée et tout près du Viaur, s’élève une colline escarpée qui forme comme un promontoire triangulaire entre les deux ruisseaux. C’est sur la pointe la plus avancée de ce monticule, qu’est bâti le château de Roumégous, masse carrée, flanquée de quatre grosses tours rondes. Le rocher qui lui sert d’assise, domine le village situé en amont sur la même langue de terre. Les tours sont percées de quelques ouvertures, mais sur la partie du bâtiment central correspondant à l’entrée, on n’aperçoit pas une seule ouverture.
On y retrouve le plan traditionnel et bien établi dans le Rouergue, du corps de logis dont le rez-de-chaussée était voûté et encadré de quatre tours d'angles et d'une tour supplémentaire renfermant un escalier. Assez curieusement les pièces de la tour sont carrées et non circulaires comme il est d'usage. Ce château semble avant tout avoir été destiné à l'habitation. L'une des quatre tours s'est écroulée au début du XXe siècle. Le corps de logis est rectangulaire de 8,70 m sur 8,45 m. Les tours d’angle ont un diamètre d’environ 7 mètres. La salle rectangulaire du rez-de-chaussée, sans doute servant de salle de séjour et de réception, est rectangulaire de 12 m sur 7. L’édifice servait uniquement à l’habitation, il ne comporte aucune meurtrière ni aucun élément de défense.
En 1789, le château était qualifié de « masure ». Le corps du logis du château est démantelé, mais on voyait encore en 1860 la base des arcades géminées à plein cintre qui soutenaient les voûtes de chaque étage. Le château défendu de trois côtés par des précipices, s’abritait du côté du village sous deux lignes assez rapprochées de fortes murailles et de fossés profonds. Les ouvrages extérieurs ont disparu. Il ne reste plus du corps du logis que la carcasse. Les tours sont encore debout. Toutefois, le sommet de celle du sud s’est effondré. Le côté Nord de l’ouvrage est lézardé et semble se maintenir debout grâce à un énorme lierre qui s’agrippe à ses flancs et monte jusqu’au sommet. A l’angle de la jonction de deux de ces tours avec l’édifice central, se trouvait à chaque façade, une tourelle où l’on pouvait voir d’étroits escaliers à vis servant à la communication des étages entre eux.