Démographie de la Charente-Maritime - Définition

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Évolution démographique de la Charente-Maritime

Les deux tableaux démographiques ci-dessous représentent, le premier, celui du détail de l'évolution démographique de la Charente-Maritime de 1793 à 2007 tandis que le second retrace les grandes dates de l'évolution démographique du département pendant la période contemporaine.

L'évolution démographique de la Charente-Maritime en chiffres

Tableau n°1 : L'évolution démographique de 1793 à 2007

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
438 042 399 162 405 592 409 477 445 249 449 649 460 245 468 103 469 992
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
474 828 481 060 479 529 465 653 465 628 466 416 462 803 456 202 453 455
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
452 149 453 793 451 044 418 310 417 789 415 249 419 021 416 187 447 973
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007    
470 897 483 622 497 859 513 220 527 146 557 024 605 410    

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Graphique de l'évolution démographique de 1793 à 2007

Les grandes dates de l'évolution démographique de la Charente-Maritime pendant la période contemporaine

Tableau n°2 : Les grandes dates de l'évolution démographique de la Charente-Maritime pendant la période contemporaine

Évolution démographique
1801 1861 1881 1911 1921 1931 1946 1982 1999 2007
399 162 481 060 466 416 451 149 418 310 415 249 416 187 513 220 557 024 605 410


Chaque année mentionnée dans le tableau ci-dessus indique les grandes dates de l'histoire démographique de la Charente-Maritime dans la période contemporaine qui va du début du XIXe siècle jusqu'au siècle actuel.

  • 1801 : minimum démographique pour le département dans toute la période contemporaine.
  • 1861 : Maximum démographique du département pour tout le XIXe siècle.
  • 1881 : Début de l'exode rural massif consécutif à la crise du phylloxéra qui a commencé à ravager les vignes à partir de 1875.
  • 1911 : Poursuite du déclin démographique jusqu'à la veille de la Grande guerre.
  • 1921 : Suite à la Première Guerre mondiale, le département enregistre sa plus forte baisse démographique jamais enregistrée dans toute la période contemporaine.
  • 1931 : Minimum démographique du département pour tout le XXe siècle.
  • 1946 : Chiffre de population le plus bas depuis la Libération.
  • 1982 : Le département franchit officiellement pour la première fois de son histoire démographique le seuil du demi million d'habitants.
  • 1999 : Maximum démographique pour tout le XXe siècle.
  • 2007 : Le département franchit un nouveau cap en franchissant les 600 000 habitants, ce qui correspond à son niveau de population le plus élevé jamais atteint jusque là.

Densité de population

La densité de population du département

La densité de population progresse régulièrement en Charente-Maritime depuis la Libération, en cohérence avec la croissance de la population départementale.

En 2007, la densité s'établit à 88 hab/km². Elle demeure certes inférieure à la moyenne nationale qui est de 114 hab/km² mais elle est nettement supérieure à la moyenne de la région Poitou-Charentes qui est de 67 hab/km² en 2007.

1946
 
61
 
1954
 
65
 
1962
 
69
 
1968
 
70
 
1975
 
73
 
1982
 
75
 
1990
 
77
 
1999
 
81
 
2007
 
88
 


Dans la région Poitou-Charentes, la Charente-Maritime est non seulement le département le plus peuplé mais il en est le plus densément peuplé. Pour mémoire, la région Poitou-Charentes a une densité de population très moyenne, près de deux fois inférieure à celle de la France métropolitaine, dont les densités respectives sont de 67 hab/km² et 114 hab/km².

Tableau des densités de population des quatre départements de Poitou-Charentes en 2007

(Classement par ordre d'importance de densité de population)

DÉPARTEMENT Densité de population
Charente-Maritime 88 hab/km².
Deux-Sèvres 61 hab/km².
Vienne 60 hab/km².
Charente 59 hab/km².

La densité de population des arrondissements

A l'intérieur du département, les cinq arrondissements qui le composent ont des densités de population très différentes, résultant d'une distorsion importante dans la répartition de la population entre les arrondissement littoraux - La Rochelle et Rochefort - et ceux de l'intérieur, correspondant à la Saintonge historique - Jonzac, Saintes et Saint-Jean-d'Angély.

Les arrondissements littoraux

Du fait de sa faible superficie, l'arrondissement de La Rochelle a une densité de population particulièrement élevée puisqu'elle s'élève à 244 hab/km² en 2007, soit deux fois plus que la densité de la France métropolitaine qui est de 114 hab/km² à cette même date. C'est non seulement l'arrondissement le plus densément peuplé de la Charente-Maritime mais aussi de Poitou-Charentes.

L'arrondissement de Rochefort a une densité de population relativement élevée s'établissement au recensement de 2007 à 117 hab/km². Comme pour l'arrondissement de La Rochelle, celui de Rochefort a également une densité de population supérieure à celle de la France métropolitaine.

Les arrondissements de l'intérieur

Les trois autres arrondissements de la Charente-Maritime qui représentent la partie continentale de la Saintonge historique ont des densités de population nettement moins élevées que ceux du littoral et sont toutes inférieures à la moyenne départementale qui s'établit à 88 hab/km². Mais là encore, il existe de réels constrastes de peuplement au sein de la Saintonge.

L'arrondissement de Saintes qui est le plus étendu des arrondissements de la Charente-Maritime et occupe une position centrale au sein du département parvient à une densité de 78 hab/km² en 2007, elle en est la densité la plus élevée de la Saintonge.

Il est à noter que si l'arrondissement de Saintes a une densité légèrement inférieure à celle du département, elle est néanmoins nettement supérieure à celle de l'ensemble de la région Poitou-Charentes qui, en 2007, s'élève à 67 hab/km², ainsi qu'aux trois autres départements qui composent cette région (Deux-Sèvres 61 hab/km², Vienne 60 hab/km² et Charente 59 hab/km²).

Quant aux deux autres arrondissements, situés dans les marges orientales (arrondissement de Saint-Jean-d'Angély) et méridionales (arrondissement de Jonzac) de la Charente-Maritime, leur densité de population est peu élevée, étant respectivement de 36 hab/km²' et de 35 hab/km² en 2007.

Leurs densités de population sont deux fois inférieures à celle de l'arrondissement de Saintes et à celle du département de la Charente-Maritime.

Ces importants contrastes de peuplement au sein de la Charente-Maritime se vérifient également à l'échelle des cantons.

La densité de population des cantons

La densité de population par canton fait apparaître des distorsions importantes dans la répartition de la population au sein du département qui oppose les cantons surpeuplés du littoral et les cantons urbains aux cantons ruraux très faiblement peuplés.

Tableau des densités de population des cantons de la Charente-Maritime en 2007

N.B. : Les cantons urbains de La Rochelle, Royan, Rochefort et Saintes signalés respectivement par les chiffres (1), (2), (3) et (4) dans le tableau ci-dessous sont des regroupements de canton.

Canton Densité de population en 2007 Population Arrondissement Rang
Densité de population supérieure à 200 hab/km²
La Rochelle (1)
970 hab/km²
117 680 h.
La Rochelle
1
Aytré
692 hab/km²
18 460 hab.
La Rochelle
2
Royan (2)
354 hab/km²
37 988 hab.
Rochefort
3
Saint-Martin-de-Ré
302hab/km²
13 156 hab.
La Rochelle
4
Rochefort (3)
287 hab/km²
36 188 hab.
Rochefort
5
Densité de population comprise entre 100 hab/km² et 199 hab/km²
Saintes (4)
163 hab/km²
47 315 hab.
Saintes
6
La Jarrie
149 hab/km²
21 404 hab.
La Rochelle
7
Le Château-d'Oléron
140 hab/km²
9 570 hab.
Rochefort
8
Ars-en-Ré
111 hab/km²
4 640 hab.
La Rochelle
9
Saint-Pierre-d'Oléron
110 hab/km²
11 672 hab.
Rochefort
10
Densité de population comprise entre 50 hab/km² et 99 hab/km²
Saujon
91 hab/km²
17 713 hab.
r> Saintes
Saint-Agnant
81 hab/km²
14 261 hab.
Rochefort
12
La Tremblade
81 hab/km²
13 864 hab.
Rochefort
13
Marennes
78 hab/km²
14 170 hab.
Rochefort
14
Tonnay-Charente
75 hab/km²
13 455 hab.
Rochefort
15
Aigrefeuille-d'Aunis
71 hab/km²
12 866 hab.
Rochefort
16
Saint-Jean-d'Angély
70 hab/km²
16 353 hab.
St-Jean-d'Angély
17
Marans
64 hab/km²
11 809 hab.
La Rochelle
18
Surgères
63 hab/km²
14 642 hab.
Rochefort
19
Jonzac
59 hab/km²
10 259 hab.
Jonzac
20
Cozes
57 hab/km²
11 507 hab.
Saintes
21
Saint-Porchaire
56 hab/km²
13 148 hab.
Saintes
22
Burie
55 hab/km²
6 847 hab.
Saintes
23
Pons
51 hab/km²
12 232 hab.
Saintes
24
Densité de population comprise entre 20 hab/km² et 49 hab/km²
Gémozac
48 hab/km²
12 410 hab.
Saintes
25
Courçon
48 hab/km²
12 183 hab.
La Rochelle
26
Montendre
45 hab/km²
6 516 hab.
Jonzac
27
Saint-Savinien
42 hab/km²
7 053 hab.
St-Jean-d'Angély
28
St-Hilaire-de-Villefranche
37 hab/km²
4 528 hab.
St-Jean-d'Angély
29
St-Genis-de-Saintonge
'36 hab/km²
7 604 hab.
Jonzac
30
Matha
33 hab/km²
9 491 hab.
St-Jean-d'Angély
31
Archiac
33 hab/km²
6 369 hab.
Jonzac
32
Montguyon
29 hab/km²
9 464 hab.
Jonzac
33
Montlieu-la-Garde
29 hab/km²
6 443 hab.
Jonzac
34
Mirambeau
28 hab/km²
7 467 hab.
Jonzac
35
Loulay
28 hab/km²
4 922 hab.
St-Jean-d'Angély
36
Tonnay-Boutonne
22 hab/km²
3 202 hab.
St-Jean-d'Angély
37
Aulnay-de-Saintonge
20 hab/km²
6 559 hab.
St-Jean-d'Angély
38


Carte des densités de population des cantons de la Charente-Maritime en 2007

Carte des densités de population des cantons de la Charente-Maritime en 2007.


Les cantons urbains

Sur les 51 cantons qui forment le département de la Charente-Maritime, 17 sont des cantons comportant des fractions de commune des villes de La Rochelle, Saintes, Rochefort et Royan. Regroupés autour de leur ville centre, le nombre de cantons est donc réduit à 4 cantons urbains.

Les neuf cantons de La Rochelle regroupés en un seul canton urbain donnent une densité moyenne de 970 hab/km² en 2007, soit la plus forte densité de population qui soit relevée en Poitou-Charentes. Cette densité de population particulièrement élevée est dix fois supérieure à la moyenne départementale.

Ils sont suivis par les deux cantons de Royan (cantons de Royan-Est et de Royan-Ouest) qui obtiennent une densité moyenne de 354 hab/km². Cette très forte densité de population, quatre fois supérieure à la moyenne départementale, en fait un des espaces géographiques les plus densément peuplés de la Charente-Maritime.

Les trois cantons de Rochefort (Rochefort-Centre, Rochefort-Nord et Rochefort-Sud) ont une densité moyenne de 287 hab/km², ce qui correspond à une densité trois fois supérieure à la moyenne départementale et, ce, malgré la présence de vastes espaces de marais qui font chuter les densités communales entre 27 hab/km² dans la commune de Loire-les-Marais et 54 hab/km² dans la commune d'Yves.

Enfin, les trois cantons de Saintes qui s'étendent sur une superficie relativement étendue avec 290,24 km² ont une densité moyenne de 163 hab/km², soit une densité presque deux fois supérieure à la moyenne départementale. C'est le seul espace géographique de l'arrière-pays de la Charente-Maritime qui soit densément peuplé.

Les cantons insulaires

Hors des cantons urbains densément peuplés, la Charente-Maritime comptent quatre cantons issus des îles d'Oléron et de Ré dont les densités de population sont particulièrement élevées, et presque toutes égales ou supérieures à la moyenne nationale.

Tableau des densités de population des quatre cantons de l'archipel charentais en 2007

(Classement par ordre d'importance de densité de population)

CANTON INSULAIRE Densité de population
Canton de Saint-Martin-de-Ré 302 hab/km².
Canton du Château-d'Oléron 140 hab/km².
Canton d'Ars-en-Ré 111 hab/km².
Canton de Saint-Pierre-d'Oléron 110 hab/km².


Les cantons polarisés par un centre urbain et les cantons péri-urbains

Ils sont au nombre de 16 en Charente-Maritime et ils jouent un rôle important en matière de démographie.

Trois types de cantons peuvent être caractérisés dans cette partie.

Certains d'entre eux sont surtout des espaces où la péri-urbanisation est particulièrement active et qui a considérablement transformé ces cantons proches des villes (cantons d'Aytré, de La Jarrie, d'Aigrefeuille-d'Aunis et de Marans dans l'aire urbaine de La Rochelle, cantons de Saint-Agnant et de Tonnay-Charente dans la mouvance urbaine de Rochefort, canton de Saujon partagé entre les influences urbaines de Saintes au Nord-Est et de Royan au Sud-Ouest, cantons de Saint-Porchaire et de Pons dans l'influence urbaine de Saintes). Ce sont les cantons les plus dynamiques et les plus attractifs, leurs densités de population ne cessent de croître rapidement rattrapant à terme la densité départementale, ce qui est déjà le cas du canton de Saujon.

Le deuxième type de canton est celui qui est dominé par une ville secondaire de l'armature urbaine du département, ce sont les cantons polarisés par un centre urbain secondaire. Ces centres urbains secondaires ou pôles intermédiaires sont des points d'ancrage essentiels entre le milieu rural et les villes principales de la Charente-Maritime. Ils exercent une forte influence sur leurs propres cantons qui demeurent à prédominance de peuplement rural (cantons de Saint-Jean-d'Angély, Saujon, Surgères, Jonzac et Pons).

Enfin, les cantons littoraux de Marennes et de La Tremblade, voire même de Cozes, dont l'économie touristique est devenue une activité prépondérante sont également très attractifs du fait qu'ils sont caractérisés par la fonction de villégiature et de résidence de nombreux retraités ou par l'essor tertiaire d'une ville centre comme Marennes.

Seulement deux de ces cantons ont une densité supérieure à 100 hab/km² (cantons d'Aytré et de La Jarrie) et un troisième a une densité supérieure à la moyenne départementale (canton de Saujon). Tous les autres cantons ont une densité de population comprise entre 51 et 81 hab/km², ils connaissent tous sans exception des croissances démographiques, parfois fort élevées, entre 1999 et 2007.

Tableau des densités de population des trois cantons urbains et péri-urbains en 2007

(Classement par ordre d'importance de densité de population)

CANTON URBAIN OU PERIURBAIN Densité de population
Canton d'Aytré 692 hab/km².
Canton de La Jarrie 149 hab/km².
Canton de Saujon 91 hab/km².
Canton de Saint-Agnant 81 hab/km².
Canton de La Tremblade 81 hab/km².
Canton de Marennes 78 hab/km².
Canton de Tonnay-Charente 75 hab/km².
Canton d'Aigrefeuille-d'Aunis 71 hab/km².
Canton de Saint-Jean-d'Angély 70 hab/km².
Canton de Marans 64 hab/km².
Canton de Surgères 63 hab/km².
Canton de Jonzac 59 hab/km².
Canton de Cozes 57 hab/km².
Canton de Saint-Porchaire 56 hab/km².
Canton de Burie 55 hab/km².
Canton de Pons 51 hab/km².


La faible densité des cantons ruraux

La Charente-Maritime compte 14 cantons ruraux dont la densité de population est comprise entre 20 hab/km² et 48 hab/km². Au recensement de 2007, aucun canton n'a une densité de population inférieure à 19 hab/km². Généralement, ces cantons ont des densités moyennes de population de deux à trois fois inférieures à la densité du département de Charente-Maritime, et même quatre fois inférieure, cas exceptionnel du canton d'Aulnay, canton situé dans les marges orientales du département.

Parmi ces cantons, deux sont des cantons gagnés par le mouvement de la péri-urbanisation ; bientôt leur densité de population franchira le seuil des 50 hab/km² en raison de leur très forte poussée démographique (canton de Courçon dans l'orbite urbaine de La Rochelle et canton de Gémozac dans la mouvance urbaine de Saintes). Ils ont chacun 48 hab/km² en 2007.

Par contre, la Charente-Maritime recense six cantons dont la densité démographique est comprise entre 20 et 29 hab/km². Ces cantons du rural profond ont une démographie fortement affaiblie, très caractéristique des espaces géographiques de la diagonale des faibles densités où aucun centre urbain ne polarise son canton et ne peut jouer son rôle d'entraînement local. Seuls, les cantons du sud du département (cantons de Mirambeau, de Montlieu-la-Garde et de Montguyon) peuvent encore espérer trouver un second souffle dans leur démographie grâce à la proximité de Bordeaux dont l'influence urbaine dépasse dorénavant le nord du département de la Gironde et atteint les confins méridionaux de la Charente-Maritime depuis le début du XXIe siècle.


Tableau des densités de population des quatorze cantons ruraux en 2007

(Classement par ordre d'importance de densité de population)

CANTON RURAL Densité de population
Canton de Gémozac 48 hab/km².
Canton de Courçon 48 hab/km².
Canton de Montendre 45 hab/km².
Canton de Saint-Savinien 42 hab/km².
Canton de Saint-Hilaire-de-Villefranche 37 hab/km².
Canton de Saint-Genis-de-Saintonge 36 hab/km².
Canton de Matha 33 hab/km².
Canton d'Archiac 33 hab/km².
Canton de Montguyon 29 hab/km².
Canton de Montlieu-la-Garde 29 hab/km².
Canton de Mirambeau 28 hab/km².
Canton de Loulay 28 hab/km².
Canton de Tonnay-Boutonne 26 hab/km².
Canton d'Aulnay 20 hab/km².

La densité de population des communes

89 communes ont de plus de 100 hab/km² en 2007

Au recensement de 2007, sur les 472 communes que compte la Charente-Maritime, 89 ont une densité de population supérieure à 100 hab/km² dont 41 ont une densité supérieure à 200 hab/km². Elles représentant 18,9 % des communes du département, soit près d'une commune sur 5 en Charente-Maritime a plus de 100 hab/km².

En 1999, le département en recensait 70, dont 30 avaient plus de 200 hab/km². Leur proportion s'établissait alors à 14,8 % de toutes les communes du département, soit 1 commune sur 7.

Le nombre de communes de plus de 100 hab/km² n'a cessé d'augmenter en Charente-Maritime depuis le lendemain de la Deuxième Guerre mondiale comme l'indique clairement l'histogramme ci-dessous. Il a d'ailleurs plus que doublé entre 1946 et 2007.

1946
 
38
 
1954
 
40
 
1962
 
42
 
1968
 
51
 
1975
 
55
 
1982
 
64
 
1990
 
70
 
1999
 
79
 
2007
 
89
 


Par ailleurs, les communes les plus densément peuplées, sont non seulement les quatre villes principales de la Charente-Maritime mais elles concernent principalement les communes de banlieue de l'agglomération rochelaise comme le montre le tableau ci-dessous. Toutes ces villes ont une densité de population supérieure à 500 hab/km².

Tableau des dix communes les plus densément peuplées en 2007

(Classement par ordre d'importance de densité de population)

COMMUNE Densité de population
La Rochelle 2 696 hab/km².
Rochefort 1 184 hab/km².
Royan 955 hab/km².
Châtelaillon-Plage 904 hab/km².
Lagord 877 hab/km².
Aytré 721 hab/km².
Puilboreau 647 hab/km².
Vaux-sur-Mer 634 hab/km².
Périgny 622 hab/km².
Saintes 580 hab/km².


Enfin, il faut signaler que La Rochelle avec 2 696 hab/km² est de loin avant Poitiers (2 120 hab/km²) et Angoulême (1953 hab/km²) la ville la plus densément peuplée de la région Poitou-Charentes en 2007.

Les communes de plus de 50 à 99 hab/km²

En 2007, 91 communes ont une densité de population comprise entre 50 et 99 hab/km². Ce qui représente 1 commune sur 5 en Charente-Maritime. Là encore, leur nombre ne cesse d'augmenter. Elles étaient 69 en 1990 et sont passées au nombre de 73 en 1999.

Ces communes sont souvent d'anciennes communes agricoles que la péri-urbanisation a considérablement changé. Elles ont l'avantage d'être situées entre dix et vingt kilomètres, quelquefois trente, de la ville-centre, et bénéficient toutes d'une croissance démographique très rapide, en raison principalement de l'installation de jeunes ménages. Elles se sont transformées en communes péri-urbaines ou semi-rurales et profitent toutes du mouvement social et démographique commencé dans les années 1970 autour de La Rochelle, Rochefort et Saintes, puis amplifié dans les année 1980 autour des centres urbains secondaires comme Saint-Jean-d'Angély, Surgères, Pons ou Jonzac.

Si la péri-urbanisation est une chance de développement pour une catégorie de communes rurales, il n'en est pas toujours ainsi pour les communes du "rural profond" où les densités de population chutent vertigineusement et qui sont également présentes en Charente-Maritime.

5 communes ont de moins de 9 hab/km² en 2007

Ainsi, à l'autre extrême du classement des communes, 5 d'entre elles ont moins de 9 hab/km² en 2007. Elles sont toutes situées dans les marges orientales et méridionales du département et appartiennent au secteur démographique ayant les caractéristiques de la diagonale des faibles densités.

Quatre d'entre elles sont situées dans le canton d'Aulnay, partie orientale du département, et la cinquième dans le canton de Montguyon, dans la Double saintongeaise. Il s'agit de communes forestières dont l'importance occupée par les bois recouvre souvent plus de la moitié de la superficie communale, cas notamment de la commune la moins peuplée de la Charente-Maritime, La Genetouze.

Tableau des cinq communes les moins densément peuplées en 2007

(Classement par ordre d'importance de densité de population)

COMMUNE Densité de population
Saleignes 9 hab/km².
Romazières 8 hab/km².
les Eduts 8 hab/km².
Vinax 7 hab/km².
La Genetouze 6 hab/km².
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