La fièvre hémorragique Ébola se caractérise par une soudaine montée de fièvre accompagnée d’asthénie, de myalgie, de céphalées ainsi que de maux de gorge. Débutent ensuite les diarrhées, les vomissements, les éruptions cutanées et l’insuffisance rénale et hépatique. Des hémorragies internes et externes surviennent ensuite, suivies du décès par choc cardio-respiratoire dans 50 à 90 % des cas. Les signes hémorragiques peuvent être très frustes à type d’hémorragies conjonctivales. Elles peuvent aussi être profuses à type d’hématémèse et de melæna. La contagiosité des malades est donc très variable bien qu’il ne suffise que de 5 à 10 particules virales d’Ébola pour déclencher une amplification extrême du virus dans un nouvel hôte.
Des chercheurs de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) ont identifié, pour une toute première fois, un réservoir naturel potentiel du virus Ébola chez des chauves-souris, notamment l'espèce de la roussette d'Égypte. Des anticorps du sous-type Zaïre ont été détectés dans le sérum de trois espèces de chauves-souris frugivores tropicales : l'hypsignasthus monstrosus, l'Epomops franqueti et la Myonycteris torquata. Les résultats des recherches prouvent aussi la présence de séquences d’ARN viral dans le foie et la rate de ces mêmes petits mammifères volants. Cette présence démontre que ces chauves-souris sont porteuses du virus sans pour autant être malades, les désignant alors comme réservoir naturel potentiel du filovirus Ébola. Jusqu'à présent, on pensait que les chauves-souris contaminaient d'abord un autre animal avant que le virus n'atteigne l'homme. Une étude menée par l'équipe d'Éric Leroy, directeur de recherche à l'IRD, montre qu'elles peuvent contaminer directement l'homme. « La plupart des ethnies d'Afrique centrale chassent et consomment les chauves-souris, qui constituent pour elles une importante source de protéines », rappelle Éric Leroy. Le scientifique espère organiser un programme de capture de chauves-souris, afin de vérifier si elles sont porteuses du virus. « Cela nous permettrait de définir des zones à risques sur leur parcours et de mettre en place des équipes de sensibilisation pour informer les villageois. »
Il n'existe aucun traitement curatif et l'évolution en est habituellement fatale.
Un vaccin vivant atténué expérimental donne des résultats encourageants chez le singe. Il a été administré en mars 2009 à un chercheur travaillant sur le virus et qui s'est contaminé accidentellement. L'évolution en a été favorable.
D'autres pistes sont en cours d'exploration chez l'animal : utilisation d'une protéine inhibitrice d'un facteur de la coagulation ou inhibition de l'ARN polymérase viral par des ARN interférents.
Vu sa très grande virulence, sa mortalité très importante et ses symptômes « impressionnants », le virus Ebola est devenu l'une des meilleures incarnations de la peur moderne de danger biologique, à savoir celle d'un virus pandémique qui provoquerait à lui seul et via les moyens de transport humains, un désastre à l'échelle mondiale. Ceci a valu à Ebola, à l'instar du charbon ou de la variole d'être le « sujet principal » de nombreux films et de romans catastrophes exploitant le sujet, tels que le film hongkongais Ebola Syndrome.
Le virus fictif 'Motaba' du film Alerte ! s'en inspire.
Le réalisateur de 28 jours plus tard a aussi déclaré s'être inspiré des effets de l'Ebola sur les victimes humaines par souci de réalisme.
Il est aussi le remplaçant du charbon dans le roman de Tom Clancy Sur ordre qui fut plébiscité pour avoir décrit à l'avance les événements du 11 septembre 2001.
Dans le jeu Resident Evil, le virus Ebola est le virus souche du virus Précurseur.
Dans la saison 3 de la série télévisée 24 Heures Chrono, les symptômes causés par le virus Cordilla dont sont atteints les habitants de Los Angeles, sont inspirés de l'Ebolavirus.
Le monde du manga s'en est également inspiré. Nous pouvons par exemple citer l'auteur "Hokazono Masaya" dans le manga "Emerging" sorti en France et édité chez Kurokawa. Il conte l'apparition d'une pandémie virale dû à un virus émergent dont les symptômes rappellent fortement ceux d'ébola.