École d'ingénieurs en génie des systèmes industriels - Définition

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Historique - L'école Violet

En 1850, la maison Maille (la moutarde) alors vinaigrier construit au 50 rue Violet (futur emplacement de l’école Violet), à Paris une usine à vapeur. C’est au lendemain de l’Exposition universelle de 1900 que les premières écoles d’électricité firent leur apparition dans Paris. L’initiative privée s’intéressa alors à la création d’écoles spécialisées : en 1901, il existait déjà une école d’électricité au nord de Paris.

La future école Violet apparut à la même époque, sous le nom d’École Vauban au 33 boulevard Garibaldi dans le 15e arrondissement de Paris. C’est un modeste essai qui est fait pour former du personnel de maîtrise et des chefs d’ateliers. Après son installation, pour peu de temps au 146 boulevard de Grenelle (15e), l’établissement est transféré 33 rue Frémicourt (15e) en octobre 1902. Il débute avec 25 élèves et prend à ce moment-là le nom définitif d’« École d’électricité et de mécanique industrielles ». En 1903, l’École se transporte 50 rue Violet (15e). La rue doit son nom à monsieur Jean Léonard Violet (1791-1881), l’un des entrepreneurs fondateurs du village de Grenelle dans le 15e arrondissement de Paris.

Les détails sont rares sur toute cette époque de tâtonnement. Un point reste cependant acquis : un petit groupe d’industriels et de professeurs organisent les cours ; des locaux sont aménagés en laboratoires et ateliers. En 1904, elle compte 34 élèves dont quelques-uns uns viennent de province et de l’étranger. En 1907, des travaux de voirie prolongent la rue Frémicourt, et cette nouvelle voie prend le nom de l’actuelle avenue Émile Zola. Cette même année : achat aux frères Violet des terrains qui débouchent sur la rue du Théâtre. De 1908 à 1912, les locaux existants sont transformés et adaptés aux besoins de l’enseignement. De nouvelles constructions sont entreprises et elles forment encore l’actuelle façade sur l’avenue Émile Zola, et se prolongent jusqu’à la rue du Théâtre, sur laquelle donnent les ateliers et les bureaux. En 1912, l’effectif est de 240 élèves.

En 1914, la guerre éclate, l’atelier travaille pour la défense nationale, et fabrique les pièces détachées d’obus et d’automobile. À partir de 1918, le nombre d’élèves augmente régulièrement et il atteint 600 en 1922.

L’établissement privé d’enseignement supérieur fondé en 1902 est reconnu par l’État (décret présidentiel du 3 janvier 1922). Ensuite, par arrêté ministériel du 25 janvier 1926, le diplôme d’ingénieur électricien mécanicien est reconnu officiellement. À partir de 1937, les examens d’admission en première année d’ingénieurs sont organisés sous le contrôle du Ministre de l’Éducation nationale, Direction générale de l’enseignement technique. C’est également en 1937, qu’une nouvelle section est créée pour la formation de Techniciens. Une trentaine de promotions sortiront de cette section, diplômées des Industries électromécaniques.

Par suite de l’évolution de l’enseignement, et avec l’accord de la Commission des titres d'ingénieur, les programmes sont remaniés à partir de 1976 pour aboutir à :

  • 1 section spéciale supérieure comportant Math Sup et Math Spé.
  • 3 années d’élèves ingénieurs après concours d’entrée.

L’École a, par ailleurs, une section préparatoire de 3 années, à partir de la seconde, préparant à l’enseignement supérieur.

Jusqu’à 1977, les effectifs n’ont cessé de croître, pour avoisiner 1 200 élèves. En 1978, alors que la Société anonyme École Violet S.A. est propriétaire des locaux et de l’école elle-même, son conseil d’administration vend les bâtiments à l’École active bilingue et dissout la S.A. En 1979, le recrutement de nouveaux élèves ingénieurs est arrêté, mais la formation est poursuivie jusqu’en 1982 afin que les élèves engagés dans ce cycle d’études puissent le terminer.

Dès lors l’association des anciens élèves de l’EEMI décide de recréer une école d’ingénieurs estimant que la formation reçue par les ingénieurs EEMI méritait d’être poursuivie (après aménagements et modernisations indispensables bien sûr). L’association élabore un projet pédagogique faisant apparaître les connaissances nécessaires et indispensables à un ingénieur du début du XXIe siècle. Les moyens en personnel nécessaires, les constructions et les équipements correspondants sont définis. L’ensemble de ces informations, composant le projet d’une nouvelle école d’ingénieurs, est proposé à plusieurs décideurs régionaux.

En 1989, les collectivités locales de Charente-Maritime (Conseil général de Charente-Maritime, Communauté de ville de La Rochelle, anciennement SIVOM, et Conseil Régional Poitou-Charentes) retiennent le projet. Le 18 novembre 1989, ensemble, ils créent l’Association de gestion de l’École (publication au JO le 20 décembre 1989). De Paris à La Rochelle, la volonté des anciens élèves et la détermination des pouvoirs politiques locaux mènent à la naissance de l’EIGSI.

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