École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques - Définition

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Histoire

L’ENSIACET, École Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques Et Technologiques, est née le 1^er janvier 2001 de la fusion entre l’École Nationale Supérieure de Chimie de Toulouse (ENSCT) et l’École Nationale Supérieure des Ingénieurs en Génie Chimique (ENSIGC). L’ENSCT et l’ENSIGC, créées respectivement le 4 avril 1906 et le 11 avril 1949, ont contribué, par les travaux qui y ont été menés, à faire de Toulouse un pôle chimique français compétitif et attractif pour les entreprises.

Le chantier de la nouvelle école à Labège

Depuis la Catastrophe de l'usine AZF de Toulouse (21 septembre 2001) et la destruction des infrastructures de l'école sur l'île du Ramier, une nouvelle école est en cours d'études de construction. Elle se situera au sud est de Toulouse à Labège, à proximité de bâtiments appartenant à l'INPT et sera le deuxième plus grand bâtiment de l'agglomération toulousaine après le hall d'assemblage de l'A380. Le déménagement de l'ENSIACET de Rangueil vers Labège devrait avoir lieu au cours de l'année 2009, la rentrée 2009 devant se faire dans les nouveaux locaux.

Relations internationales

Conditions à l'obtention du diplôme

Dans la société mondialisée actuelle, l’étudiant A7 se doit d’acquérir une expérience internationale. C’est pourquoi, l’obtention du diplôme de fin d’étude est conditionné outre l’obtention de notes suffisantes aux partielles, par la réalisation d’un séjour minimal de trois mois à l’étranger (stage ou semestre d’étude dans une université partenaire) et par la maîtrise de la langue anglaise (note minimale de 750 au TOEIC).

Scolarité

Admission

La rentrée 2007 à l'ENSIACET

Les quelques 200 étudiants qui intègrent chaque année l’ENSIACET proviennent en grande majorité de classes préparatoires à l’issue desquelles ils ont passés les Concours communs polytechniques (CCP). L’entrée à l’ENSIACET est alors fonction du degré de réussite au CCP et du département choisi (CH, IMAT, GC, GPI ou GI). Une autre part non négligeable des étudiants de l’ENSIACET provient de CPP, classes préparatoires interne des écoles des Instituts Nationaux Polytechniques (INP). Là aussi un concours permet de classer les élèves. Enfin, certains étudiants rejoignent l’ENSIACET après avoir effectué deux années de licence. A noter que certains étudiants rejoignent l’école en deuxième ou troisième année à la suite d’admission sur titre ou d’échanges nationaux ou internationaux.

Départements

Les cours dispensés à l’ENSIACET abordent toutes les phases du processus de transformation de la matière et de l’énergie. Lors du premier semestre de leur scolarité, les étudiants de l’ENSIACET suivent tous les mêmes cours (tronc commun), ce qui a pour but de leur procurer une vision globale de ces processus, de la phase de recherche pure à la phase d’industrialisation d’un produit.

Par la suite, au cours du second semestre de la première année et de la deuxième année, les étudiants sont divisés en cinq départements dans lesquels ils aborderont plus en profondeur la partie du processus de transformation de la matière correspondant à leur spécialité. Ces départements sont au nombre de cinq :

Département Chimie (CH), où sont enseignées la synthèse et les applications de molécules complexes, de produits naturels ou synthétiques.
Département Matériaux (IMAT), où l’étudiant apprend la science et la technique des différents matériaux et leurs composites
Département Génie Chimique (GC), où l’étudiant apprend à maîtriser le développement d’un produit, de l’acte chimique jusqu’à son industrialisation.
Département Génie des Procédés et Informatique (GPI), où l’étudiant apprend à concevoir et à conduire un processus de transformation de matière ou d’énergie sur les plans scientifiques, techniques et économiques.
Département génie Industriel (GI), où l’étudiant apprend à gérer et développer un procédé industriel sur les plans technique, économique et humain.

Options de troisième année

En troisième année, l’enseignement est encore approfondi par le choix d’une option de spécialisation. En fonction de son choix, l’étudiant peut être amené à aller étudier dans une autre école. 13 options sont en effet proposées à l’A7 :

Génie de l’environnement (GDE)
Génie des systèmes industriels (GSI)
Fluides et procédés (FP)
Eco-énergie (EcoE)
Analyses physico-chimiques (APC)
Conception et analyse des procédés (CAP)
Chimie verte (CHV)
Durabilité des matériaux et des structures (DMS)
Maîtrise des projets complexes et d’information (MPCI)
Procédés pour la chimie fine et les bioindustries (PCB)
Pilotages des systèmes industriels (PSI)
Qualité Sécurité Environnement (QSE)
Matériaux fonctionnels (MAFO)

Stages

En plus des cours, l’étudiant A7 doit effectuer trois stages obligatoires au cours de sa scolarité : un stage ouvrier de 1 à 2 mois à l’issue de la première année, un stage technicien de 3 mois en fin de deuxième année et un stage ingénieur de 6 mois pour conclure sa troisième et dernière année. Ces stages ont pour but la découverte progressive du monde de travail et du monde de l’entreprise et l’utilisation concrète des connaissances acquises en cours.