L’éducation à l’environnement est un courant pédagogique ainsi proposé en 1977 par la conférence de Tbilissi : c'est une éducation civique qui a pour but « d’amener les individus et les collectivités à saisir la complexité de l’environnement tant naturel que créé par l’homme, complexité due par l’interactivité de ses aspects biologiques, physiques, sociaux, économiques et culturels ».
Ce modèle d'éducation à l’environnement vise aussi « à acquérir les connaissances, les valeurs, les comportements et les compétences pratiques nécessaires pour participer de façon responsable et efficace à la prévention, à la solution des problèmes de l’environnement, et à la gestion de la qualité de l’environnement ».
Mis à part l'éducation civique à l'environnement qui amène à saisir et à acquérir une complexité environnementale par ses méthodes, l'application de l'enseignement d'une éducation naturelle à la perception de l'environnement développe la compréhension du réel. Les modèles pédagiogiques correspondant à cette éducation varient selon l'habitat. Ce discernement entre l'éducation civique et l'éducation à l'environnement réel contribue à exercer des comportements naturels évolués. Sans ce discernement, l'acquisition de connaissances humaines se réduit à une compétence domestique. L'éducation à l'environnement réel se distingue dans les différentes cultures humaines par l'importance accordé aux références naturelles locales et à la compréhension du rôle écologique de l'espèce.
Les plus anciennes références à l'éducation à l'environnement remontent à l'apport parental et aux perceptions de la mémoire biologique individuelle. Au début du XVIIIe siècle, Jean-Jacques Rousseau mit en relief l'importance d'une éducation basée sur la notion d'environnement dans Émile, ou De l'éducation. Plusieurs décennies plus tard, Louis Agassiz, naturaliste suisse, fit écho à la philosphie de Rousseau en encourageant les jeunes gens à « étudier la nature et non les livres ».
Cela étant, l'expression éducation à l'environnement ne commença à être réellement employée que dans la seconde moitié du XXe siècle, époque à laquelle l'être-humain commence à manifester une réelle préoccupation pour son avenir et celui de la planète. L'éducation à l'environnement devient ainsi une réponse nécessaire au comportement des sociétés humaines polluantes, pour la plupart occidentales, n'observant plus le principe immémorial du respect de l'environnement et de la responsabilité du geste.
Plusieurs organismes internationaux furent créés comme outils civiques globaux permettant d'accomplir une éducation à l'environnement : l'Union internationale pour la conservation de la nature en 1948, ou encore le Programme des Nations unies pour l'environnement, en 1972. Durant les dernières décennies, de grandes dates ont également contribué à mieux établir une définition moderne de l'éducation à l'environnement :
Maintenant, l'étude individuelle et collective de la nature sans les livres ni les mots modifie les notions académiques et civique d'environnement. Sur le plan personnel, l'éducation à l'environnement donne une compréhension spécifique de l'environnement réel. Sur le plan humain, cette éducation permanente à l'environnement permet la distinctions des nombreuses dimensions culturelles aux notions transmises.