Dans son aspect global, l'éducation à l'environnement réel est un enseignement requis pour évoluer en dehors des modèles sociaux infantilisants, générateurs de comportements dépendants et de doctrines polluantes. L'enseignement d'une éducation à l'environnement réel développe la perception individuelle et la compréhension des enjeux environnementaux civiques. Dans son aspect localisé, l'éducation à l'environnement réel identifie le rapport symbiotique de l'activité spécifique des espèces, les habitats différenciés et la réalité, au-delà des valeurs humaines communautaires, sociologiques et religieuses développées.
En lien avec les huit objectifs du millénaire pour le développement durable proposés par l'ONU, l'éducation à l'environnement réel est une dimension fondamentale à promouvoir. Cette éducation naturelle fournit aux cultures humaines les paramètres complémentaires aux objectifs, pour une évolution avec l'habitat. Au plan personnel, l'éducation à l'environnement réel donne l'identité des genres humains, le sens de la perception et une culture de respect de la vie. Au plan collectif, elle produit la dynamique écologique appropriée et sécuritaire en stimulant une participation et un discernement aux réalités grégaires, tout en facilitant l'autonomie sociale et la réalisation de projets efficients.
L’éducation à l’environnement s'élabore individuellement selon les savoirs assessibles. Le respect et la nécessité de la vie sous ses diverses formes correspond à la valeur écologique pratiqué dans l'enseignement. La diversité des ensembles écologiques et les orientations des cultures humaines sont incluses dans son syllabus. La perception de l’individu, l'épanouissement culturel et la liberté d'action sont des apprentissages accessibles par l'éducation à l'environnement. Les capacités d'équilibres de la nature ainsi compris, les rapports et les relations avec les milieux et l'habitat deviennent des thématiques d'exploration de l'éducation à l'environnement réel, pour une adaptation des cultures humaines modernes.
La culture environnementale met en œuvre écologiquement avec les ressources de l'environnement biophysique et de l'environnement humain. Elle applique avec la biosphère l'éducation et les activités environnementale d'une culture géographique de l'espèce. Elle limite, entre autres, les répercussions négatives associées aux problématiques d'idéologies humaines et les écarts de perceptions dans l'environnement biophysique. La composition de l'enseignement et les conditions d'apprentissage de la culture environnementale humaine sont liées à l'écologie des espèces avec la biosphère (c'est-à-dire la Terre).
Somme toute, l'éducation à l'environnement réel est l'apprentissage de la culture environnementale. Deux axes principaux représentent et identifient la culture environnementale. La perception globale et l'action locale sont les axes vivants qui évoluent dans l'existence des personnes, des organismes et des individus. Chaque axe est représentatif de la compréhension de l'environnement biophysique et de l'environnement humain. Dans le temps, la perception globale de l'environnement est l'équilibre qui localise l'existant dans l'environnement local perçue. Dans l'espace, l'accumulation des savoirs environnementaux propres aux genres (espèce humaine et autres) et aux habiletés (potentiel génétique, capacités individuelles, aptitudes relationnelles, etc.) dans l'existence, oriente l'action locale dans la perspective globale de survie.
En bref, la réalité de l'apprentissage de la culture environnementale est le propre de chaque espèce évoluée sur la biosphère. Pour l'espèce humaine, l'éducation parentale et sociale à l'environnement biophysique et humain est une condition de développement réel, nécessaire et présente dans les activités avec la nature.
Dans les cultures humaines, il existe une distinction des genres dans l'éducation à l'environnement durable raisonnable. La culture environnementale identifie facilement ces pôles d'enseignement en reconnaissant les propriétés naturelles des genres. Pour le groupe des mammifères, les premiers savoirs sont transmis par la femelle. C'est une éducation limitée dans l'espace qui consolide le jeune individu pour sa survie dans l'environnement. Les autres savoirs sont transmis par le mâle, la socialisation et le développement de capacités. C'est une éducation limitée dans le temps qui consolide l'individu pour sa vie environnementale.