Église Saint-Victor | |||
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Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Département | Yvelines | ||
Ville | Guyancourt | ||
Culte | Catholique romain | ||
Type | Église | ||
Rattaché à | Diocèse de Versailles | ||
Début de la construction | XV siècle | ||
Fin des travaux | consacrée le 25 juin 1533 par Guy de Montmirail. | ||
Style(s) dominant(s) | gothique | ||
Protection | Monument historique (1951) | ||
Localisation | |||
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L'église Saint-Victor est un église gothique construite dans le centre ville de Guyancourt dans les Yvelines.
Certains éléments de l'église seraient antérieurs au XIIIe siècle et les sarcophages mérovingiens, découverts en 1998, laissent penser à la présence sur cet emplacement d'un lieu cultuel dès le VIe siècle.
L'église est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1951. La cloche de 1557, refondue en 1900 est classée depuis le 27 avril 1944. L'église est dédiée à Saint-Victor, soldat romain, martyr, mort le 21 juillet 303 à Marseille.
Les travaux de restauration de l'église Saint-Victor en 1998, destinés à réaliser des gaines de chauffage dans le sol, ont mis au jour des sarcophages datant de l'ère mérovingienne (fin VIe ou début VIIe siècle). L'église Saint-Victor a été construite sur un ancien cimetière, témoin d'une communauté installée dans le village.
La création de la paroisse serait dû à Guy de Chevreuse selon l'abbé Jean Lebeuf (1687 - 1760), historien et érudit, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres fondée par Colbert en 1663. Guy de Chevreuse a bâti en 1065 le village "Guidonis Curtis", c'est-à-dire la cour, le terrain, la culture de Guy. Mais aucun texte écrit ne vient conforter cette analyse de l'abbé.
L'alternative, plus crédible, à la théorie de Jean Lebeuf est une origine germanique qui se traduit par la "cour de Guyan" ( ferme ou village de Widan) ou du germain Wido (wid c'est le bois).
Le nom s'est ensuite contracté en « Guidoncourt », « Guyoncourt », « Guyencourt » et enfin « Guyancourt » sur le cadastre napoléonien de 1811.
Jean Lebeuf indique que les reliques nécessaires à la création de l'église aurait été obtenues par Guy de Chevreuse auprés des chanoines de l'abbaye de Saint-Victor de Paris.
La fête de la paroisse est le 21 juillet, date du décès de Saint-Victor.
L'église est construite en calcaire et en meulière. Elle présente une nef à cinq travées ceinturée de deux collatéraux occupés en partie par des chapelles, le tout complété par le chœur situé à l'est.
Initialement le cimetière était situé autour de l'église Saint-Victor jusqu'au milieu du XIXe siècle. C'est un décret du 14 juin 1854, signé par Napoléon III, qui autorisa la commune à déplacer le cimetière rue de la Rigole
On retrouve dessiné sur le haut des piliers la Croix-Rouge Pattée qui est l'emblème de l'ordre du temple. Cette croix, semble avoir été apposée au pochoir. Cet ordre était très implanté sur l'actuel territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines, où de nombreuses commanderies étaient installées. Ce type de croix est repris dans les armoiries des seigneurs Piedefer, propriétaires à Guyancourt. Jusqu'au début du XIXe siècle, une ferme dite « de la Commanderie » était en exploitation dans le quartier de Villaroy, mais aucun lien n'a été établi entre celle-ci et la famille Piedefer. Le cadastre de Guyancourt a conservé ce lieu dit. L'Ordre du Temple était un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge, ses membres étaient appelés les Templiers. Devenu trop puissant, l'ordre sera dissous au début du XIVe siècle sous le règne de Philippe le Bel.
Dans le clocher on retrouve deux cloches. La première est installée en l’an 1506, une inscription en lettres gothiques y était gravée : Ai été nommée Louise par les habitants de Guyencourt, un nom sans doute porté en l’honneur du roi régnant alors sur la France : Louis XII. Louise a été remplacée en 1557 par une nouvelle cloche : Marie. Mais une fêlure qui en altéra la sonorité contraignit la commune et le Conseil de fabrique (association paroissiale de l'époque) à entreprendre sa refonte. Ainsi naquit une nouvelle cloche fondue à Louviers. Elle a été baptisée le 28 octobre 1900 en présence de son parrain M. Henri Besnard, ancien député et de sa marraine, Mme Besnard-Dufrenay, femme de l’ancien notaire de Versailles.
La deuxième cloche est installée en mai 2000 dans l’église Saint Victor en mémoire de Leslie, Jean-Damien, François victimes d'une avalanche le 22 janvier 1998 lors d'un séjour en montagne. “Leslie, Jean-Damien, François” a été baptisée le 6 mai 2000 par Mgr Jean-Charles Thomas évêque de Versailles en présence de Roland Nadaus maire de Guyancourt.
CY DESSOULZ GIST LE CORPS DE MESSIRE ROBERT DE PIEDEFER CHEVALLIER SEIGNEUR DE GUYENCOURT DE TURNY ET DE BOULEY EN CHAMPAGNE, ESCUYER DE LA PETITE ESCURIE DU ROY, QUI DECEDA LE 13 ième JOUR DE JUIN 1627 |
CY GIST JEANNE JARDERON VIVANT GOUVERNANTE DES ENFANTS DE MONSIEUR DE GUYENCOURT LAQUELLE A DONNE A L'EGLISE DE CEANS LA SOME DE DEUX CENS LIVRES A LA CHARGE QUE LES MAGLERS FERONT DIRE A PERPETUE POUR LE SALUT DE SON AME DEUX OBITZ COMPLETZ PAR CHACUN AN DE TROIS HAUTES MESSE VIGILES ET COMMENDACES, LIBERA, DE PROFONDIS ET SAUVE REGINA, A SCAVOIR L'UN LA VEILLE DE SAINT JEAN BAPTISTE ET L'AUTRE LE JOUR DE SAINT FRANCOIS 4 D'OCTOBRE AUQUEL SERVICE SERA PORTE PAIN ET VIN A L'OFFRANDE ET Y AURA DEUX POINTES DE CIERGES SUR L'AUTEL QUATRE AUTOUR DE LA REPRESENTATION ET UN DEVANT L'IMAGE DU CRUCIFIX AVEC LA HERSE DE TREIZE PETITES POINTES LE TOUT COMME IL EST PLUS AMPLEMENT PORTE PAR LE TESTAMENT DE LA DITE JARDERON LAQUELLE DECEDEE AU CHASTEAU DE GUYENCOURT LE 4eme JOUR D'OCTOBRE 1617. PRIEZ DIEU POUR SON ÂME. |