Géologie des îles Kerguelen - Définition

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Bibliographie

  • E. Aubert-de-la-Rüe (1932)- Etude géologique et géographique de l'Archipel de Kerguelen. Rev. Géogr. Phys. et Géol. Dyn.,5, 231 p.
  • J. Nougier (1970)- Contribution à l'étude géologique et géomorphologique des îles Kerguelen. CNFRA n° 27 t. 1, 440 p.;t. 2, 256 p. et carte géologique de reconnaissance au 1/200.000.
  • J. Lameyre, A. Marot, S. Zimine, J-M. Cantagrel, L. Dosso, P. Vidal, A. Giret, J.Joron, M. Treuil (1981)- Étude géologique du complexe plutonique de la péninsule Rallier-du-Baty CNFRA n,° 49, 176 p. et carte au 1/50 000, CNFRA n° 45 (1980).
  • A. Giret (1983)- Le plutonisme océanique intraplaque : exemple de l'archipel de Kerguelen. Univ. P-et-M. Curie, 290 p.
  • A. Giret et J. Lameyre (1983)- A study of Kerguelen plutonism. Petrology and geochronology, geological implications. in Antarctic Earth Science, Cambridge Univ. Press NY pp.646-651.
  • J. Nougier et J-W. Thomson (1990)- Iles Kerguelen in Volcanoes of the Antarctic Plate and Southern Oceans.Antarctic Res. Series Vol 48, American Geophysical Union, pp. 429-434.

Morpho-tectonique

Vue satellite des Kerguelen, avec indication du glacier Cook

Au Quaternaire, l'archipel a subi, comme tous les volcans émergés de ces latitudes, une (ou plusieurs) glaciation(s) avec des précipitations importantes qui ont conduit à l'accumulation d'une épaisse calotte glaciaire (inlandsis ou icefield). A cette époque, l'archipel des Kerguelen devait être plus étendu à l'Ouest et au Sud, ainsi qu'en attestent les hautes falaises et le pendange des coulées. Cette surcharge glaciaire a participé à l'enfoncement et à l'ennoyage au centre-Nord (baie des Baleiniers) et à l'Est (golfe du Morbihan). L'érosion glaciaire a abondamment profité des réseaux de fracturation qui morcellent les mesas, souvent sans rejet visible autrement que sur photographie aérienne. Il s'agit du réseau orthogonal NW-SE et NE-SW, ainsi que du réseau ayant pour épicentre le cratère du Ross et dont les effets se remarquent sur un rayon de 40 km.

C'est probablement à cette période -difficile à évaluer-, qu'eurent lieu les grandes failles N-S et E-W responsables des effondrements des côtes des péninsules Loranchet et Jeanne-d'Arc, ainsi que la Passe Royale. La morphologie en dents de scie des falaises Ouest de Loranchet est caractéristique.

Dès lors, la glaciation d'inlandsis qui a entièrement recouvert l'archipel, se retire progressivement en abandonnant d'importants dépôts morainiques (plaines basse de l'Est de Courbet) tandis qu'un volume important se retrouve en mer. La morpho-tectonique glaciaire se précise tandis que l'inlandsis fond progressivement pour constituer 5 ou 6 môles englacés dont le glacier Cook est l'icefield résiduel le plus important. Les observations faites depuis près de 80 ans montrent que celui-ci se rétracte rapidement par ses glaciers qui abandonnent leurs moraines dans des vallées de plus en plus libérées.

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