Fils de Jean Giral.
Dernier fils d'Antoine, Étienne Giral suit brillament les traces paternelles. Il est cité en 1740 comme maître des ouvrages royaux de la ville et sénéchaussée de Montpellier. Mais s'il est un architecte reconnu, c'est surtout un homme d'affaires : propriétaire de la verrerie royale d'Hérépian, il possède en outre la concession des mines de charbon de la baronnie de Boussagues, près de La Tour-sur-Orb, au sujet de laquelle il intente de nombreux procès. Son œuvre architecturale est donc réduite et, du fait de sa fonction, concerne principalement des bâtiments et ouvrages publics. De son union avec Jeanne Azemar naîtra le plus connu — et le dernier — de cette dynastie d'architectes : Jean Antoine Giral.
Parmi les travaux répertoriés d'Étienne Giral (liste non exhaustive) :
Fils d'Étienne Giral et de Jeanne Azemar, Jean-Antoine est le le mieux connu et le plus fréquemment cité de cette famille d'architectes. On lui attribue beaucoup, la qualité de ses commanditaires et le soin de ses réalisations l'expliquant peut-être. Les États du Languedoc le nomment architecte de la Province et lui confient la construction du Peyrou, promenade royale qui ne ressemblera en rien à celle qu'avait conçu son père [cf. supra]. Pour le récompenser de son travail, les États décident de lui servir une pension qui, à sa mort, passera en partie à sa veuve, Marie Bédaride.
Parmi les travaux répertoriés de Jean Antoine Giral (liste non exhaustive) :