Gui (plante) - Définition

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Propriétés et utilisations

Propriétés

Le gui renferme des substances toxiques, des hétérosides (vraisemblablement des saponosides) qui peuvent provoquer en cas d'ingestion des fruits des troubles digestifs et même des troubles cardiaques (collapsus cardio-vasculaire) si le nombre de baies ingérées dépasse la dizaine.

Constituants connus :

  • choline,
  • viscalbine,
  • viscoflavine,
  • acétylcholine,
  • viscotoxine,
  • inosite,
  • mannite,
  • saponine,
  • acides,
  • sels,
  • vitamine C,
  • viscine
  • résine.

Pharmacopée

  • Partie utilisée : feuilles et branchettes ;
  • Propriétés : hypotenseur, vasodilatateur, antiépileptique, diurétique ;
  • Mode d'emploi : infusion, teinture, sirop, extrait de fluide, œnolé, extrait visqueux.

Le gui était autrefois prescrit contre l'épilepsie, les désordres nerveux, pour la régulation des activités glandulaires, du rythme cardiaque et de la digestion. La décoction des branchettes donne de bons résultats sur les engelures, mais peut être cause d'intolérance.

La viscine, substance extraite du gui, peut à forte dose ralentir dangereusement le rythme cardiaque, causer des convulsions, accroître la pression artérielle et même provoquer un avortement, alors qu'en faible dose, elle a des effets bénéfiques sur les personnes souffrant d'hypertension et de maladies cardiaques.

Les jeunes-pousses feuilles de printemps sont utilisées en gemmothérapie.

Des extraits de gui ont été utilisés comme traitement adjuvants de certains cancers traités par chimiothérapie. Pour le cancer de la peau, une étude EORTC n'a pas montré de bénéfice en termes de survie de cette thérapeutique. Pour le cancer du sein, une étude montre une amélioration des scores évaluant la qualité de vie des patients, mais pas de bénéfice en termes de survie.

Divers

  • Le feuillage du gui a parfois été utilisé comme fourrage pour compléter l'alimentation des bestiaux à la mauvaise saison. Il était réputé favoriser la lactation des vaches et des chèvres.
  • Les fruits du gui, une fois macérés, fermentés et cuits, donnent une colle fine et très adhésive qui servait de glu (glu des oiseleurs).
  • Les touffes de gui avec leurs fruits se conservent très bien pendant des semaines voire des mois en guise d'ornement par exemple. Il suffit de tremper les extrémités des tiges coupées dans de l'eau.
  • Un coléoptère buprestide vit exclusivement dans le bois du gui : Agrilus viscivorus . Cette espèce menacée par la coupe des vieux vergers est signalée en France depuis 2005.
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