Le gui renferme des substances toxiques, des hétérosides (vraisemblablement des saponosides) qui peuvent provoquer en cas d'ingestion des fruits des troubles digestifs et même des troubles cardiaques (collapsus cardio-vasculaire) si le nombre de baies ingérées dépasse la dizaine.
Constituants connus :
Le gui était autrefois prescrit contre l'épilepsie, les désordres nerveux, pour la régulation des activités glandulaires, du rythme cardiaque et de la digestion. La décoction des branchettes donne de bons résultats sur les engelures, mais peut être cause d'intolérance.
La viscine, substance extraite du gui, peut à forte dose ralentir dangereusement le rythme cardiaque, causer des convulsions, accroître la pression artérielle et même provoquer un avortement, alors qu'en faible dose, elle a des effets bénéfiques sur les personnes souffrant d'hypertension et de maladies cardiaques.
Les jeunes-pousses feuilles de printemps sont utilisées en gemmothérapie.
Des extraits de gui ont été utilisés comme traitement adjuvants de certains cancers traités par chimiothérapie. Pour le cancer de la peau, une étude EORTC n'a pas montré de bénéfice en termes de survie de cette thérapeutique. Pour le cancer du sein, une étude montre une amélioration des scores évaluant la qualité de vie des patients, mais pas de bénéfice en termes de survie.