Jardin botanique de Lyon | |
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Pays |
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Ville | Lyon |
Quartier | 6e arrondissement) |
Géographie | |
Cours d'eau | Non |
Caractéristiques | |
Création | 1857 |
Type | Jardin botanique |
Le Jardin botanique de Lyon est un jardin botanique qui s'étend, au sein du Parc de la Tête d'Or, sur huit hectares dont 6 500 m² de serres. Ses collections, riches de 15 000 taxons et accueillant sans cesse de nouvelles plantes en provenance du monde entier font du jardin botanique de Lyon l'un des plus riches d'Europe et l'ensemble, parc à l'anglaise, jardin botanique et zoologique constitue le plus beau parc urbain de France.
L'histoire du jardin botanique de Lyon commence en 1796 avec Poullain-Grandprey, quand, par décision de l'Administration centrale du département du Rhône, le jardin du couvent de la Déserte sur les pentes de la colline de la Croix-Rousse s'ouvre en jardin botanique.
Le 9 juin 1803, ce Jardin des Plantes devient municipal et en 1805, 4 000 plantes dites indigènes et exotiques y sont cultivées..
Sa fondation, sa direction et sa conception botanique revient à Jean-Emmanuel Gilibert (1741-1814), botaniste de renom et docteur en médecine.
La réalisation proprement dite du Jardin botanique de la Ville de Lyon ne s'édifia qu'à partir de 1857, et dans le projet d'espace public du futur Parc de la Tête-D'Or de la Ville de Lyon. Le futur parc public se dessina alors sur un arpent de 105 hectares, aux abords du Rhône. Sa conception s'articulait autour d'un projet d'ombre et de lumière, et d'eau, d'aires de promenade.
Après l'acquisition du Parc de la Tête d'Or par la ville de Lyon en 1856 à l'instigation du sénateur-maire de l'époque, le préfet Claude-Marius Vaïsse, son histoire se confond avec celle de ce parc. Il faudra cinq années de travaux pour aménager ce vaste terrain marécageux de 117 ha qui appartenait aux Hospices Civils de Lyon. Les plans furent confiés au paysagiste Denis Bühler.
Les collections du jardin botanique grandissent alors rapidement et s'étendent aux flores tropicales et équatoriales avec l'installation des grandes serres entre 1860 et 1880.
Ses missions sont éducation, conservation et recherche. Pour cela, il est prévu une école de botanique, des bâches et des serres de différentes températures dont certaines seront assez spacieuses pour y recevoir le public, une orangerie et des bâtiments de service pour le logement du directeur et du jardinier-chef et pour placer les collections botaniques, un amphithéâtre pour les cours de botanique, de culture et d’arboriculture. Il est aussi prévu « une école des meilleures espèces d’arbres fruitiers qui peuvent se cultivés sous le climat de Lyon et devant servir d’école de taille ainsi qu’à la propagation des meilleurs fruits par la distribution des greffes aux habitants du département », une pépinière modèle devant servir à produire les arbres nécessaires aux plantations des promenades de la ville, un arboretum composé de tous les arbres forestiers et d’agrément qui peuvent croître sous le climat de Lyon ainsi qu'une école expérimentale pour les graminées, les plantes potagères, textiles, tinctoriales, oléagineuses, d’agrément, fourragères et pharmaceutiques, une collection de vignes et de mûriers sans oublier un jardin fleuriste pour les plantes d’ornement.
Le 15 décembre 1859, l’ingénieur Bonnet fixe la surface des emplacements affectés aux diverses collections dépendant du Jardin botanique : école générale de botanique, école médicinale, école des rosiers, collection des céréales, collection des plantes vivaces, collection des plantes annuelles, collection des dahlias, arbres fruitiers, arboretum, arbusterie.
L’École de botanique devait mesurer 5 467 mètres carrés, les collections directement rattachées, 3 968 mètres carrésExtrait