Des effets aigus ont été constatés sur l'animal de laboratoire :
Les effets sur les orgnismes du sol :
Elle est mal mesurée dans le monde, mais les CDC américains centers for disease control and prevention ont quelques données pour la période 1981 -1983 où aux États-Unis, d'après les données disponibles, les deux professions enregistrées ayant le plus de contact - de manière routinière - avec des SLA était les infirmières, suivies de près par les croque-morts (mais d'autres métiers, moins bien suivis le sont aussi, les coiffeurs-shampouineurs par exemple, les agents de ménage, etc.). Durant ces trois ans, un pool d'infirmières exposées a été suivi ainsi que les directeurs de funérailles (lors du lavage et de la désinfection des dépouilles mortelles).
A titre d'exemple, en 2006, un inventaire collaboratif a donné comme résultat que de l'ALS était présent dans :
Pour le produit concentré (exposition professionnelle ou accidentelle), il peut être absorbé par les voies respiratoires et digestives.
Pour la manipulation du produit concentré :
Selon les données du projet HERA, qui comprenait une analyse de la dégradabilité des alkylsulfates dans l'environnement, tous les alkylsulfates sont facilement biodégradables,même en conditions anaérobies ; 80% au moins du volume initial se dégrade ou biodégrade en 15 jours, et 90% sont dégradés après 4 semaines. Cependant, à cause d'un temps de traitement trop court, les stations d'épuration en laissent passer quelques pourcent (4 à 0,4 % % des alkylsulfates à chaîne courte, molécules de 12 à 14 carbones qui sont les plus irritantes pour l'organisme humain).
Comme tous les surfactants, ce produit modifie les propriétés physico-chimiques de l'écotone eau/air (microviscosité, capacité d'échanges...). Il les modifie à toutes les échelles ; des échelles atomiques et électroniques (modification de la fraction volumique de la « couche de Stern » de l'eau ou de la solution) aux échelles métriques, en passant par l'échelle moléculaire. Ce faisant il interfère avec :