Méliphage à oreillons bleus - Définition
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Introduction
| Méliphage à oreillons bleus | |||||||||
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| Classification (COI) | |||||||||
| Règne | Animalia | ||||||||
| Embranchement | Chordata | ||||||||
| Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
| Classe | Aves | ||||||||
| Ordre | Passeriformes | ||||||||
| Famille | Meliphagidae | ||||||||
| Genre | |||||||||
| Entomyzon Latham, 1802 | |||||||||
| Nom binominal | |||||||||
| Entomyzon cyanotis (Latham, 1801) | |||||||||
| Statut de conservation IUCN : LC : Préoccupation mineure | |||||||||
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Le Méliphage à oreillons bleus (Entomyzon cyanotis) est une espèce de passereau méliphage trouvé sur les côtes nord et est de l'Australie et en Nouvelle-Guinée. Il est facilement reconnaissable par les taches bleues de peau déplumée qu'il a sur les joues.
Sous-espèces
Il en existe trois sous-espèces:
- E. c. albipennis: décrit par John Gould en 1841 et rencontré dans le nord du Queensland, l'ouest du golfe de Carpentarie dans le Territoire du Nord et dans le nord de l'Australie-Occidentale. Il a du blanc sur les ailes et une bande discontinue sur la tête.
- E. c. cyanotis: décrit ci dessous, trouvé depuis la péninsule du cap York jusque dans la Riverina en Nouvelle-Galles-du-Sud,
- E. c. griseigularis: dans le sud-est de la Nouvelle-Guinée. Décrit pour la première fois en 1909.
Distribution et habitat
Il vit dans les bois de pandanus, de myrtes, dans les mangroves, dans les jardins et les parcs. Ils sont très connus pour boire le nectar des grevillea et on les voit souvent dans les jardins.
Description
Long de 25 à 32 cm, on peut le reconnaitre facilement par le bleu de ses joues dénudées. Le reste de la tête et de la gorge est noir avec une bande blanche autour de la tête et en bas des joues. Le ventre est blanc, le dos et les ailes sont olive. Les jeunes se reconnaissent par le vert ou le jaune de leurs joues et le marron foncé, au lieu du noir, de la tête.
Reproduction
Il niche de juin à janvier, nichant une à deux fois dans cet intervalle de temps. Le nid est formé d'une boule faite grossièrement de bouts de bois et de morceaux d'écorces coincés dans la fourche d'un arbre. La femelle pond deux ou trois oeufs. C'est l'une des nombreuses espèces d'oiseaux parasitées par le coucou koel (Eudynamys scolopaceus)
Alimentation
Il se nourrit de pollen, de baies, de nectar ou de fruits comme bananes et raisins mais surtout d'insectes. C'est un animal très curieux, peu farouche que l'on voit souvent dans les campings en train de chercher de la nourriture qui trainerait.
Galerie
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