|
Michel Roux-Spitz | |
---|---|
Présentation | |
Naissance | 13 juin 1888 Lyon |
Décès | 15 juillet 1957 (à 69 ans) Dinard |
Nationalité | France |
Mouvement(s) | Architecture moderne |
Activité(s) | Architecte des bâtiments civils et palais nationaux Architecte en chef de la reconstruction du canton de Nantes |
Formation | École des beaux-arts de Lyon, atelier Tony Garnier École nationale supérieure des beaux-arts, ateliers Redon et Recoura |
Œuvre | |
Distinctions | Prix de Rome (1920) |
modifier |
Michel Roux-Spitz, né le 13 juin 1888 à Lyon et mort le 15 juillet 1957 à Dinard est un architecte français.
Fils d'architecte, il entre à l'École des beaux-arts de Lyon dans l'atelier de Tony Garnier puis devient l'élève de l'atelier de Gaston Redon et d'Alfred-Henri Recoura à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il est lauréat du Prix de Rome en 1920.
Il s'installe à Paris à son retour de Rome en 1924. Influencé par Auguste Perret, il réalise un immeuble caractéristique de son style - avec bow-windows à 3 pans sur la façade - au 14 de la rue Guynemer, à Paris. Il répéta cette forme dans plusieurs réalisations, comme au quai d'Orsay, connues sous le nom de la "Série blanche". Il est nommé rédacteur en chef de la revue L'Architecte entre 1925 et 1932, puis entre au comité de patronage de la revue L’Architecture d'aujourd'hui en 1930 et devient à nouveau rédacteur en chef de la revue L'Architecture française entre 1943 et 1950. Il utilise ces différentes tribunes pour défendre la position des architectes modernes mais s'oppose aux principes radicaux de Le Corbusier. Il est par ailleurs professeur de théorie à l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1940.
Entre autres fonctions officielles, architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, il devient architecte des postes mais aussi architecte en chef de la Bibliothèque nationale en 1932 et ce jusqu'en 1953. Il réalise ainsi un réaménagement intérieur de l'actuel site Richelieu et la construction d'une annexe à Versailles. Le 29 mars 1945, il est nommé architecte en chef de la reconstruction du canton de Nantes. Son plan de reconstruction est définitivement approuvé en 1947.