Le parc national accueille environ deux millions de visiteurs chaque année. À proximité du mont Rainier, les touristes font du camping, de la marche et du vélo. Plusieurs sentiers de randonnées autour du volcan permettent de visualiser celui-ci sous tous les angles. En hiver, il est possible de se promener en raquettes ou de pratiquer du ski de fond.
L'escalade va également de pair avec le mont Rainier. Très difficile, l'ascension nécessite la traversée des plus grands glaciers des États-Unis au sud de l'Alaska. Le dénivelé à surmonter pour escalader le volcan est d'environ 2 750 mètres sur une distance de treize kilomètres au minimum. La durée de l'ascension est comprise entre deux et trois jours. Très technique, l'ascension demande une grande expérience. Environ 8 000 à 13 000 personnes tentent d'escalader le mont chaque année. Près de 90% des personnes empruntent la voie en provenance de camp Muir situé au sud-est des flancs du volcan. L'autre voie menant au sommet passe par la traversée du glacier Emmons au départ du camp Schurman situé au nord-est du volcan. Environ la moitié des tentatives d'escalade sont couronnées d'un succès, les échecs étant en général causés par de mauvaises conditions météorologiques obligeant l'arrêt de l'ascension. En moyenne, on relève trois accidents mortels chaque année causés par des chutes, par des avalanches ou par hypothermie. Il est possible d'escalader le mont en hiver mais les cordées sont obligatoirement composées de quatre à douze personnes et dirigées par des personnes expérimentées. Il est obligatoire de disposer d'un droit de passage payant (trente dollars par personne et valide un an) pour toute randonnée au-dessus de 3 000 mètres ou sur les glaciers.
Le sommet du mont Rainier est un milieu naturel difficile pour la faune et la flore. La nature est de ce fait surtout présente à basse altitude sur les flancs du volcan et également dans tout le parc national du Mont Rainier entourant la montagne. La dénivelé d'environ 4 000 mètres entre le point le plus bas du parc et le sommet du volcan crée une multitude de biotopes différents.
Les espèces animales présentes dans le parc sont composées d'environ 159 espèces d'oiseaux, 63 espèces de mammifères, 16 espèces d'amphibiens, 5 espèces de reptiles, 18 espèces de poissons et une multitude d'espèces d'insectes. Trois espèces d'oiseaux et une espèce de poisson présentes dans le parc sont inscrites sur la liste des espèces menacées.
Parmi les mammifères présents, sont présents le cerf à queue noire, l'écureuil de Douglas, l'ours noir, la chèvre des montagnes rocheuses en altitude et le wapiti.
Parmi les oiseaux, on peut citer la Chouette tachetée (menacée), le bruyant Geai de Steller, le Guillemot marbré, le Pygargue à tête blanche, le Faucon pèlerin l'Autour des palombes, l'Arlequin plongeur et le Moucherolle des saules.
Les poissons sont représentés par le saumon argenté, le saumon Chinook, le saumon de fontaine, la truite arc-en-ciel, le Salvelinus malma et le Salvelinus confluentus. La technique de l'empoissonnement des rivières est pratiquée par le National Park Service dans les cours d'eau entourant le volcan.
On retrouve également des insectes portés en altitude par les vents qui attirent par la même occasion des oiseaux en quête de nourriture.
Environ 58 % du parc est recouvert de forêts, 23 % est recouvert de végétation subalpine et 19 % de végétation alpine. L'âge de la forêt varie de cent ans aux endroits où le volcan a été dernièrement actif jusqu'à 10 000 ans dans les zones préservées par l'activité du volcan. Le parc possède 26 glaciers, 9 cours d'eau importants, 382 lacs, 470 ruisseaux et environ 12 km2 de zones humides.
La forêt à basse altitude est en grande partie composée de conifères. On trouve ainsi le sapin de Douglas, le thuya géant de Californie, le sapin de Vancouver, le sapin subalpin, la pruche de l'Ouest, le pin argenté, le sapin gracieux. Les espèces végétales présentes dans le parc sont composées d'environ 800 plantes vasculaires. À moyenne altitude, on trouve la pruche subalpine, le cyprès de Nootka et le pin à écorce blanche.
Au-dessus de 2 000 mètres d'altitude apparaît la végétation alpine composée d'herbes et d'arbustes s'effaçant petit à petit avec l'altitude au profit de rochers, de glace et de neige. La moitié de cette zone alpine est en effet recouverte de neiges éternelles et de glace. Les plantes à cette altitude sont par exemple la myrtille, l'hellébore verte, le pied de chat et le lupin subalpin.